Alerte tsunami sur la côte Est: la gestion calamiteuse du haut-commissariat

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Depuis 12h30 jusqu’à l’heure où nous écrivons (14h10), plusieurs centaines d’automobilistes sont « parkés » au soleil sur le col du Tahara’a dans le sens Papeete-Mahina en prévention d’un risque tsunami.

« Si vous n’êtes pas contents, allez le dire au haut-commissariat. Nous ne faisons qu’appliquer les consignes… » Voilà ce que l’on a pu entendre sur le barrage, au niveau du rond-point, de la part de forces de l’ordre prises à partie par des automobilistes très remontés contre une telle décision.

A moment donné, on a même frôlé l’incident lorsqu’une conductrice a refusé obstinément de bouger son véhicule pour laisser passer une voiture de la gendarmerie. Un motard était même à deux doigt de briser la vitre avant de se raviser, pour finalement dresser un procès-verbal. C’est dire l’ambiance…

Toujours est-il que c’est bien la première fois en effet depuis l’existence du dispositif « alerte-tsunami » que l’on bloque la circulation en direction de Mahina et Papenoo, deux communes de la côte Est de Tahiti désignées comme étant les plus à risques. D’autant que les quartiers populaires qui bordent la route de la pointe Vénus n’ont pas vu l’ombre d’un mutoï, ni même entendu le bruit d’une sirène pour prévenir de l’imminence d’un danger potentiel. Quand on sait que certains sont même au dessous du niveau de la mer, c’est là qu’il fallait concentrer les moyens pour mettre les populations à l’abri…

A 14h10, toujours rien à l’horizon. La mer est calme, les oiseaux chantent. Et nous attendons impatiemment que la vie reprenne son cours. Nous avons connu le confinement de mars 2020, le couvre-feu (toujours d’actualité), alors à quand la prochaine catastrophe et une nouvelle atteinte à nos libertés fondamentales…

 

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