Améliorer la lutte anti-vectorielle en Polynésie

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Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, et le directeur général de l’Institut Louis Malardé (ILM), Hervé Varet, ont signé, mardi après-midi, une convention de collaboration pour mettre en place un réseau de surveillance combinée des moustiques et des pathogènes qu’ils transmettent.

Ce projet vise à améliorer la lutte anti-vectorielle en Polynésie française. De nombreux effets bénéfiques sont attendus : réduction des conséquences sanitaires (épidémies), économiques (tourisme) et écologiques (alternative aux insecticides).

Ce programme s’appuiera progressivement sur la capacité du centre INNOVENTOMO de l’ILM dont la première pierre sera prochainement posée pour une livraison du bâtiment fin 2020. Ce centre permettra d’augmenter la production de moustiques mâles stériles, amplifiant ainsi les résultats de lutte.

Un comité de coordination, constitué de huit membres, à parité entre les deux entités, assurera la coordination du programme dont la réalisation s’achèvera en 2022.

Rappelons que la Polynésie française est frappée de plus en plus souvent par des épidémies d’arboviroses. Sa vulnérabilité s’est illustrée ces dernières années à travers les épidémies successives de dengue, zika, chikungunya, et l’épidémie de dengue 2 en cours. En l’absence de vaccins contre ces maladies, la lutte anti-vectorielle reste le seul moyen d’anticiper et limiter les épidémies. 

Source: Gouvernement

 

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