Covid: pour une stratégie claire de vaccination

0

Les signaux d’espoir se multiplient ces derniers jours. Deux laboratoires ont annoncé de très bons résultats dans leurs essais pour trouver un vaccin contre la Covid et le gouvernement a passé une commande de 90 millions de doses de vaccins à plusieurs fournisseurs, d’après Les Echos.

Et pourtant, « l’opposition de la population à un potentiel futur vaccin pour lutter contre l’épidémie semble massive », souligne Antoine Bristielle, qui a rédigé l’étude « Vaccins : la piqûre de défiance» pour la fondation Jean Jaurès.

En octobre, seuls 54 % des Français déclarent ainsi qu’ils se feront vacciner contre le Covid-19, selon une enquête d’Ipsos publiée ce mardi matin sur laquelle il s’appuie – soit 10 points de moins que les Américains, 22 que les Canadiens, et 33 que les Indiens. Et l’acceptation d’un éventuel vaccin baisse : en août, ils étaient 59 % parmi les personnes interrogées à avoir l’intention de se faire vacciner, toujours selon Ipsos.

À quoi ressemble la moitié de Français qui n’a pas l’intention de se vacciner contre le Covid-19 ? À des femmes, plutôt jeunes, et électrices de Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen, répond l’étude. L’acceptation de la vaccination augmente sans cesse avec l’âge. Logique, puisque les jeunes sont ceux « qui déclarent avoir le moins peur des conséquences sanitaires de l’épidémie ».

Les raisons avancées de ce refus divergent : chez les femmes, la crainte des effets indésirables est bien plus haute que chez les hommes (52 % contre 35 %). Dans l’ensemble, 63 % des « anti-vax » doutent de l’efficacité et craignent le manque de recul d’un futur vaccin.

Un résultat qui n’a rien de surprenant selon Antoine Bristielle, puisque le niveau de défiance envers les institutions politiques classiques va très probablement de pair avec un niveau de défiance élevé envers les institutions (…) Lire la suite sur Public Sénat

source: yahoo actualités

Loading

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :