Crise algérienne: l’Elysée observe de près la situation

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Après un nouveau week-end de manifestations contre le président algérien, l’Élysée observe de près la situation, tout en veillant à ne pas être accusé d’ingérence.

C’est une ligne de crête particulièrement étroite. Face à la contestation grandissante du peuple algérien contre son président, Abdelaziz Bouteflika, élu depuis vingt ans, le pouvoir français surveille de très près la situation, mais sans intervenir, pour ne pas courir le risque d’être taxé d’ingérence dans l’une de ses anciennes colonies.

Jusqu’ici, l’exécutif veille avec une très grande prudence. Emmanuel Macron n’a fait aucun commentaire officiel. Les différents porte-voix et ministres se contentent d’appeler à des élections libres. «C’est au peuple algérien de décider de son avenir», insiste l’Élysée, où l’on plaide pour que «cette expression se traduise dans les urnes», sans prendre position pour un camp au détriment d’un autre.

«La France veut réaffirmer la souveraineté du peuple algérien, l’Algérie doit saisir et choisir son destin, nous n’avons pas là à commenter ce qui est en train de se passer», a déclaré dimanche sur Europe 1, CNews et Les Échos le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, qui a constaté des «manifestations énormes». «Ça ressemble à ce qui s’est passé dans d’autres pays, que ce soit la Tunisie, que ce soit l’Égypte, mais nous verrons bien», a-t-il ajouté. «Il est important de laisser le peuple algérien choisir qui le représentera», a, elle aussi, considéré la secrétaire d’État, Marlène Schiappa, dimanche dans le «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», alors que les citoyens sont appelés aux urnes le 18 avril.

Voilà pour la ligne officielle. Preuve que les éventuelles conséquences d’un embrasement (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Source: Yahoo actualités

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