Décollage du premier vol de la continuité territoriale: les enjeux

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Un premier vol de la continuité territoriale, sans escale, a décollé à 13h30 de l’aéroport de Tahiti-Faa’a pour Paris.

La priorité a été donnée aux évacuations sanitaires. Quatre personnes, accompagnées d’un médecin et d’une infirmière, ont ainsi pu embarquer ainsi que 180 passagers, essentiellement des personnes qui n’ont pas pu être rapatriées depuis le 28 mars, et deux équipages de la compagnie d’Air Tahiti Nui.

Sur le vol retour, l’avion transportera du fret médical, sanitaire et pharmaceutique avec une capacité maximale d’emport de vingt-cinq tonnes. L’objectif est de renforcer les structures de soins pour faire face à l’évolution de la situation épidémiologique en Polynésie française. D’autres équipements et matériels à destination des administrations et opérateurs stratégiques (électricité, gaz) seront également acheminés, afin de garantir la continuité du service public. Si la limite de poids n’est pas atteinte, du fret complémentaire pourra être embarqué. L’avion volera à pleine charge, aussi une escale technique sera nécessaire à Pointe à Pitre, en Guadeloupe, lors du vol retour dont la date sera prochainement définie.

Face à l’ampleur de la crise sanitaire et en raison de la fermeture du trafic aérien au niveau mondial, l’État a décidé de maintenir une continuité territoriale entre la Polynésie française et la métropole. La compagnie aérienne Air Tahiti Nui a été retenue pour assurer cette liaison suite à l’appel d’offre. La délégation de service public provisoire signée entre ATN et l’État prévoit une rotation tous les dix jours pendant les trois prochains mois. L’État prend à sa charge l’intégralité des pertes d’exploitation générées pour la compagnie Air Tahiti Nui par ces vols.

Source: Etat

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