Edouard Fritch: « Décéder de la covid n’est pas une fatalité! »

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Face à l’augmentation du nombre de cas positifs (236 « actifs » à ce jour) à la covid-19 dans nos îles, principalement dans la zone urbaine de Tahiti, les autorités du Pays et de l’Etat n’ont de cesse de répéter, d’expliquer voire « d’implorer » les populations au strict respect des gestes barrière.

Nouveau point presse ce matin au cours duquel le président Edouard Fritch et le haut-commissaire, Dominique Sorain, ont fait part de leurs vives inquiétudes quant à la propagation du virus malgré les mesures mises en oeuvre depuis plusieurs semaines; un dispositif qui est maintenu jusqu’au 15 octobre, indépendamment de nouvelles mesures restrictives qui pourraient être décidées d’ici là si l’épidémie venait à s’aggraver. Mais « il n’y aura pas de reconfinement » a redit le chef de l’exécutif local.

Hormis le port du masque obligatoire, « ce qui pose problème aujourd’hui, c’est ce qui se passe dans la sphère privée », a souligné le représentant de l’Etat. Aussi, les plus hautes autorités ont à tour de rôle « imploré » les Polynésiens à bannir les rencontres festives entre amis ou au sein des familles à l’occasion de tamara’a ou d’anniversaires comme c’est encore beaucoup le cas… Car il s’agit avant tout d’intensifier la protection des personnes à la santé fragile.

Dans ce cadre, ils ont énuméré un certain nombre de recommandations que chacun connaît et respecte à des degrés divers et variés.

Pour le président Fritch, « décéder de la Covid n’est pas une fatalité (…) si nous restons solidaires, nous pouvons réussir ». Il a salué au passage le comportement des îliens dans les archipels éloignés où nous n’en sommes qu’au stade 1 au lieu du stade 3 (sur une échelle de 4) ailleurs et notamment à Tahiti.

Pour l’heure, la seule bonne nouvelle, c’est qu’il « n’existe pas de tensions sur l’offre de soins ». Autrement dit, malgré les seize hospitalisations en cours, le CHPf n’est pas saturé.

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