Gaston Flosse déjà en campagne ?

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Dans l’opposition, personne n’ose l’avouer mais les prochaines échéances électorales (législatives, territoriales) sont dans toutes les têtes.

Loi sur l’obligation vaccinale, gestion du covid, confinement, « affaire Théron »…, tout est bon pour accuser le gouvernement Fritch et accessoirement le haut-commissaire, de tous les maux! Une brèche dans laquelle s’engouffrent aujourd’hui tous les ténors de la classe politique locale, à commencer par l’inusable Gaston Flosse. Mais il n’est pas le seul à tirer des plans sur la comète…

Ainsi, le « vieux lion », à la tête d’une Amuitahira – exit le Tahoeraa huiraatira – encourage publiquement la manifestation programmée ce jeudi 23 septembre, constituée en grande partie d’antivax. Dans l’espoir qu’ils soient encore plus nombreux que samedi dernier devant la Présidence (ndlr: 2500) et à condition que le rassemblement reste pacifique, Gaston Flosse y verrait bien un sacré coup de semonce contre le pouvoir en place.

Aussi, Gaston Flosse exhorte le président du Pays à démissionner, ou à tout le moins de demander à l’Etat de dissoudre l’assemblée de la Polynésie française. Auquel cas, de nouvelles élections seraient organisées dans un délai de trois mois, période durant laquelle le gouvernement expédierait alors les affaires courantes. Dans le cas contraire, il se dit prêt à lancer une pétition…

Voilà pour la théorie. Mais dans la réalité, à quoi cela avancerait-il ? Si ce n’est pour (enfin!) assouvir son désir de vengeance qu’il rumine depuis…2014 à l’encontre de son ancien dauphin.

Relèvement du Smig

Hormis son plan de « déboulonner » le gouvernement Fritch et de recréer l’instabilité politique en Polynésie française, Gaston Flosse manque singulièrement d’idées constructives. Sauf, peut-être, une proposition, là encore difficilement tenable par les temps qui courent: celle de revaloriser le Smig et d’une manière générale, tous les salaires.

Partant du constat que la dernière réévaluation du salaire minimum remonte à octobre 2014, un petit geste ne serait pas superflu. D’autant, il est vrai, que nous sommes nombreux à constater que les prix flambent. Or, au-delà de 2% d’inflation, le relèvement des bas salaires devient automatique. Mais alors, « que fout l’ISPf ? » s’agace le vieux lion. Et de préconiser par la même occasion un contrôle rigoureux des prix car, toujours à l’en croire, « les grandes surfaces ont bien profité de la crise ».

Les patrons apprécieront ce coup de griffe généralisé. Ils sont en tous cas prévenus.

Photo d’archives

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