Aujourd’hui, de nombreuses femmes ont honte de dire à leur médecin qu’elles ont consommé de l’alcool pendant leur grossesse.

Pourtant, lever ce tabou permettrait de mieux prendre en charge leurs enfants. Dr Denis Lamblin, pédiatre et président de L’association SAF France – syndrome d’alcoolisation fœtale, a répondu aux questions du Magazine de la santé.

15 000 nouveau-nés concernés chaque année

Le déni de l’alcool pendant la grossesse existe autant chez les femmes que chez les professionnels de santé. Il faut arrêter de juger les femmes qui boivent de l’alcool, c’est délétère ! Ces femmes se cachent, échappent aux circuits de soins et ont des enfants très atteints… voilà les conséquences de ce déni. Chaque année 8000 enfants naissent avec des troubles liés à l’alcool pendant la grossesse, et de nouveaux chiffres parlent même de 15 000 naissances par an… Ce sont des enfants qu’il faut accompagner toute la vie, c’est un coût pour la société, alors que c’est un problème facilement évitable.

Prévenir pour économiser ultérieurement

L’alcool pendant la grossesse est la première cause de troubles neuro-développementaux évitable. Investir un euro dans la prévention permettrait d’économiser 10 euros de soins. Les conséquences de l’alcool sur la santé du fœtus ne sont connus que depuis 50 ans… Il faut donc arrêter de (…)

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Source: Yahoo actualités

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