Le mal-aimé du syndicalisme français

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Connu, oui, mais guère apprécié le patron de la CGT, Philippe Martinez.
Les années ont beau amenuiser les cortèges et les taux de participation, pas question pour la CGT de déroger à la tradition: début septembre, Philippe Martinez a appelé à une énième grève générale début octobre pour les salaires, les services publics, contre la réforme des retraites… Et, une fois de plus, il a éclipsé dans les médias tous ses rivaux, à commencer par Laurent Berger, son homologue de la CFDT.

Pas de doute, l’homme à la moustache est bien le syndicaliste le plus connu des Français. «8 sur 10 savent qui il est, c’est énorme», souligne Jérôme Neveu, le fondateur d’Advent qui a développé le baromètre Scan Leader, un sondage auprès des Français qui analyse l’image des personnalités (patrons, sportifs, syndicalistes) selon une batterie de 40 critères (1).

Avec 34% d’opinions favorables d’après cette étude, Philippe Martinez est distancé par Laurent Berger de la CFDT (42%) et même par deux représentants patronaux: François Asselin, président de la CPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises, ex-CGPME), et Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, récoltent respectivement 42 et 44% d’opinions favorables. Egalement testé auprès du panel, Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, n’a pas atteint le seuil minimum de notoriété qui permettrait de le comparer aux autres.

La première place de Laurent Berger reflète finalement l’audience de la CFDT, qui a ravi en 2018 à la CGT le rang de première organisation syndicale (…)

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source: Yahoo actualités

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