L’importance de l’approche régionale pour le développement durable à Moorea

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Dans le cadre des rencontres Pays et territoires d’Outre-mer et Union Européenne organisées cette semaine, en Polynésie française (17ème Conférence ministérielle de l’Association des pays et territoires d’outre-mer (OCTA) et 17ème Forum Pays et territoires d’Outre-mer – Union européenne), le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, s’est rendu, jeudi à Moorea, en compagnie du Commissaire européen, Neven Mimica, arrivé la veille au soir à Tahiti, et du haut-commissaire, René Bidal.

Après un hommage aux vingt victimes du crash d’Air Moorea survenu le 9 août 2007, la visite sur l’île sœur s’est poursuivie par un atelier de travail intitulé « le développement durable au travers de la coopération régionale ».

L’objectif de cet atelier était de mettre en lumière l’importance de l’approche régionale pour le développement durable. Cet atelier devait permettre de présenter différentes perspectives, dont des exemples concrets d’Organisations Régionales du Pacifique et des Caraïbes ainsi que de l’UE. Il avait pour but l’échange d’expériences et le partage d’enseignements, avec une réflexion sur les futures opportunités de coopération régionale.

Le président, Edouard Fritch, a prononcé le discours d’ouverture de cet atelier. « Dans le Pacifique, l’Océan est notre bien commun et, dans notre culture, il est le lien entre chacune de nos îles. Il est le lien entre les hommes et, donc, entre nos territoires », a déclaré  le président.

« Mais ce même Océan Pacifique est aussi, parfois, une source de fragilité, en proie aux menaces climatiques et aux nombreuses vicissitudes des temps modernes, comme le pillage de nos ressources halieutiques ou la pollution par des millions de tonnes de déchets plastiques qui y sont déversés chaque année. Parce que nous sommes tous, dans le Pacifique, exposés aux mêmes dangers, face aux éléments ou à l’action des hommes, la coopération régionale n’est pas qu’une ambition: c’est une nécessité impérative », a  indiqué le président.

« Au-delà de l’inéluctable montée des eaux qui menace la pérennité de certains de nos atolls, chaque dépression, chaque cyclone est source d’anxiété pour nos populations et de dépenses publiques additionnelles pour nos collectivités qui doivent faire face à des dégâts de plus en plus importants. Toutes nos actions de résilience nécessitent des moyens considérables. Notre contribution, je dirais même notre tribut, à ces périls mondiaux mérite d’être prise en considération », a ajouté Edouard Fritch.

« Pour développer nos potentiels, de l’économie bleue au tourisme, comme pour nous prémunir efficacement des diverses menaces qui pèsent sur nous, la seule voie possible est la coopération et l’intégration régionale. Nous sommes le plus grand Océan du monde mais la majorité de nos pays et territoires ne représentent que de petites îles fragiles, faiblement peuplées. L’union devient alors vitale ! », a également souligné le président.

Dans l’après-midi, des visites de terrain étaient prévues notamment pour le parcours ethnobotanique et le parcours santé d’Opunohu, (programme régional du 10ème FED, Fonds européen de développement, et programme Integre).

Source: Gouvernement

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