Pour un plan d’urgence d’éradication des punaises de lit

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La parasitologie est une discipline médicale et vétérinaire proche de l’écologie et de la politique. L’un de ses objets d’étude, les punaises de lit, en offrent un exemple éclairant. Début juillet, des député·es de La France insoumise (LFI) lançaient une campagne originale: #StopPunaisesDeLit.

Dénonçant la prolifération de ces parasites qui se «nourrissent la nuit de sang humain», ces élu·es regrettent qu’elle ne soit «que très peu traitée comme un problème politique» alors qu’elles font vivre «un enfer à des centaines de milliers de familles». 

Députée du Val-de-Marne et vice-présidente du groupe LFI, Mathilde Panot évoquait aussi les insomnies et les allergies, une «souffrance extrêmement grande» et l’absence de reconnaissance du phénomène en tant que «problème de santé publique».

LFI n’est pas seule dans ce nouveau combat. À ses côtés: Droit au Logement (DAL), l’association CLCV ou la Confédération nationale du logement (CNL) de même que le collectif marseillais La Cabucelle qui s’est notamment mobilisé à la suite de l’infestation d’une école primaire. Au croisement du social, du politique et de l’écologique, tous réclament un «plan d’urgence national d’éradication» et un plan de prévention contre la diffusion de ces parasites.

Aucune exagération: un rapport de 2015 du Centre National d’Expertise des Vecteurs montre que la répartition de ces parasites concerne tous les départements de la métropole française. Ce rapport établit aussi que 87% des services communaux d’hygiène et de santé ont déjà été sollicités pour des punaises de lit. Ici ou là des initiatives (…) Lire la suite sur Slate.fr

Source: Yahoo actualités

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