Soutien à l’emploi: les syndicats de salariés réclament à Macron une « allocation exceptionnelle »

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Dans un courrier en date du 10 juin adressé au président de la République, cinq organisations syndicales (CSTP-FO, CSIP, SFP, Otahi et O oe to oe rima) réclament à l’Etat le versement d’une « allocation exceptionnelle » pour les 43 000 salariés polynésiens impactés, selon elles, par la crise du Covid-19.

Quand bien même les travailleurs polynésiens ont pu bénéficier de la part des autorités locales d’une aide sur salaire durant le confinement à hauteur de 838, 35 euros mensuel (près de 100 000 Fcfp), celle-ci ne leur permettrait pas de subvenir à leurs besoins les plus essentiels, plaident les représentants syndicaux.

En effet, en l’absence d’autres dispositifs de type caisse de chômage ou Revenu de solidarité active (RSA), la solidarité nationale serait  donc la bienvenue moyennant un coût financier estimé à « 36 millions d’euros par mois de confinement », soulignent les auteurs du courrier. Ce qui, conversion faite, représente environ une charge de 8,5 milliards de francs pacifique pour deux mois d’interruption de l’activité économique.

Regrettons simplement que les cinq organisations ne plaident que pour leur paroisse! Et d’oublier au passage qu’il existe d’autres statuts de travailleurs tels que les « extras » des hôtels, par exemple, qui eux contrairement aux salariés, n’ont pas eu la chance d’obtenir une prise en charge de leurs revenus au delà de trois mois.

Par ailleurs, le courrier fait état d’une « prestation d’aide à la restauration scolaire » en faveur des « familles dont les enfants n’avaient plus accès à la cantine »; prestation dont les familles polynésiennes devraient être éligibles « au même titre que celles des cinq régions d’outre-mer », soutiennent les syndicalistes. Son coût est estimé à 334 000 euros par mois, soit environ 40 millions de Fcfp.

Photo d’archives

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