Toujours sur la piste du laboratoire de Wuhan…

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L’hypothèse d’un accident en laboratoire à l’Institut de virologie de Wuhan comme origine de la pandémie du Covid-19 est relancée.

Le Wall Street Journal a dévoilé le 23 mai un rapport des services du renseignement américain qui montre que trois laborantins de cet établissement de Wuhan, ville où est apparu le virus, sont tombés malades dès novembre 2019, peu de temps avant le début de l’épidémie. Ils présentaient en outre des symptômes graves du Covid-19 et ont dû être hospitalisés.

Si ces trois laborantins ont en effet été touchés par le virus dès novembre 2019, leur infection interviendrait donc bien quelques semaines avant la découverte officielle du premier patient infecté par le virus, identifié le 1er décembre de la même année à Wuhan, en Chine.

Depuis le début de la pandémie, la thèse attestant que le Covid-19 est une zoonose, un virus transmis par les animaux, est largement mise en avant. Mais depuis quelque temps, l’idée d’un potentiel accident de laboratoire comme origine de la crise sanitaire que traverse le monde prend de l’ampleur. Elle n’est plus considérée comme une théorie farfelue et complotiste. De nombreux scientifiques n’écartent en tout cas plus cette hypothèse.

Le jeudi 13 mai par exemple, une nouvelle tribune, publiée par la revue Science et cosignée par une vingtaine de scientifiques, appelait une fois de plus à examiner cette éventualité. Un jour plus tôt, une thèse et deux mémoires de master, publiés initialement en chinois et traduits anonymement en anglais, ont été diffusés par un compte Twitter anonyme et semblent remettre en cause certaines informations transmises par l’Institut de virologie de Wuhan, ajoute Le Monde. Les expériences qui y sont réalisées ainsi que le nombre et… Lire la suite sur Slate.fr.

source: Yahoo actualités

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