Un observatoire pour lutter contre l’insécurité routière

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Le ministre des Grands travaux, des Transports terrestres, en charge des relations avec les Institutions, René Temeharo a réuni, le 12 avril dernier, le Comité de sécurité routière afin d’échanger sur les mesures de coordination des actions de lutte contre l’insécurité routière. Cette réunion fait suite à l’engagement pris par le Conseil territorial de prévention de la délinquance le 25 janvier dernier sur l’importance de poursuivre les actions partagées de sécurité routière sur le territoire.

Le constat relatif à l’accidentologie routière de ce début d’année est malheureusement sans appel. Trop de personnes ont perdu la vie sur les routes de notre Fenua. Ces accidents mortels, principalement des conducteurs de deux-roues, résultent notamment de mauvais comportements sur nos routes : vitesse excessive, conduite sous l’emprise d’alcool, absence de casque, en sont les raisons principales.

Face à ce constat, le comité de la sécurité routière a dans un premier temps échangé sur l’évolution du cadre réglementaire relatif aux « nouvelles mobilités » répondant à l’apparition de modes de déplacement sur le territoire, comme les vélos électriques, qui génèrent des comportements particulièrement dangereux et accidentogènes. Il ressort des différents échanges que ce texte revêt un caractère impératif pour doter la Polynésie française d’un dispositif réglementaire adapté à ces nouveaux usages de la route.

Dans un second temps, les membres du comité se sont fixés les objectifs suivants : renouveler les campagnes de prévention routière à travers un contenu modernisé, renforcer la formation des usagers de la route en matière de prévention des risques et poursuivre le renforcement des actions des forces de l’ordre et de la Justice pour réprimer les comportements dangereux et irresponsables. Ndlr: dans ce dernier registre, gageons que les forces de sécurité porteront une attention accrue à l’usage du téléphone au volant qui, outre la consommation d’alcool et la vitesse excessive, est également à l’origine d’une conduite dangereuse.

Au-delà de ces actions, des réflexions sont engagées sur la mise en place d’une politique relative à l’aménagement des infrastructures routières.

Dans le cadre d’un plan pluriannuel déployé par le Pays, des outils doivent être déployés comme la fourrière automobile ou encore l’obligation de contrôles techniques des cyclomoteurs.

Enfin, un projet d’observatoire de la sécurité routière porté par la Direction des transports terrestres a été proposé afin de mener une politique publique de sécurité routière efficace pour l’élever comme une priorité vitale de protection de la population et des usagers de la route. Cet observatoire permettra aux acteurs d’être plus réactifs face à l’évolution de l’accidentologie, mais également d’anticiper la stratégie à déployer en créant une vision globale et partagée qui viendra alimenter un plan pluriannuel de la sécurité routière.

source: communiqué conjoint Etat-Pays

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