Voilà à quoi ressemblera le successeur du Charles-de-Gaulle…

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C’était un secret de Polichinelle, mais la décision est désormais officielle : le PANG (porte-avions nouvelle génération), successeur du Charles de Gaulle, sera bien à propulsion nucléaire.
En visite à l’usine Framatome du Creusot (Saône-et-Loire), Emmanuel Macron a confirmé, mardi 8 décembre, le choix de l’atome pour le futur porte-avions français, prévu à l’horizon 2038-2040.
Celui-ci sera doté de deux chaufferies nucléaires de 220MW thermiques chacune, une hausse de puissance de 50% par rapport aux deux réacteurs K15 du Charles de Gaulle (150MW). Ces nouveaux réacteurs, baptisés K22, permettront de propulser un navire bien plus gros que le « Charles ». Le PANG devrait en effet déplacer 75.000 tonnes environ, contre 42.000 pour le porte-avions français actuel, et mesurer environ 300m, contre 261m au Charles de Gaulle. « Il s’inscrira ainsi entre les porte-avions britanniques de la classe Queen Elisabeth (65.000 tonnes) et les porte-avions américains de la classe Gerald Ford (110.000 tonnes) », indique Bryan Clark, spécialiste du naval de défense au Hudson Institute, think tank basé à Washington.

Pourquoi cette prise de poids ?

Cette évolution est avant tout dictée par celle des avions de combat que le porte-avions embarquera. « Un porte-avions plus grand permet également d’embarquer plus d’avions, souligne Bryan Clark. Le Charles de Gaulle pouvait atteindre 35 à 40 avions de combat. Vu ses caractéristiques annoncées, son successeur devrait avoir la capacité d’accueillir 60 à 70 avions. Cela permettra d’effectuer plus de missions, sachant qu’un tiers des appareils est en général en maintenance, et donc indisponible. »

Etonnamment, le cabinet de Florence Parly n’évoque que 30 avions de combat à bord du futur porte-avions, un chiffre suffisant, explique-t-on de même source, pour déployer des « pontées » de 25 chasseurs embarqués.

source: Yahoo actualités

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