L’état de santé de la population au microscope

L’Institut Louis Malardé (ILM) a dévoilé mardi les résultats de l’étude de santé MATAEA, conduite auprès de 1 942 personnes âgées de 18 à 69 ans, réparties sur dix-huit îles et représentant les cinq archipels de la Polynésie française.
Menés en partenariat avec l’Institut Pasteur de Paris, le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), l’Université de la Polynésie française (UPF – Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique) et l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), et avec le concours de l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (ARASS – Bureau de la veille sanitaire et de l’observation) pour la phase d’analyse, ces travaux ont pour objectif de dresser un bilan de l’état de santé des populations polynésiennes. Elle vise plus précisément à évaluer l’impact de facteurs contextuels (lieu et mode de vie, exposition aux infections) et individuels (âge, sexe, génétique, microbiote intestinal) sur la susceptibilité aux maladies.
Présentés par le Dr Van-Mai Cao-Lormeau, directrice du Laboratoire de recherche sur les infections virales émergentes (LIV – ILM) et le Pr Lluis Quintana-Murci, professeur au Collège de France et directeur de recherche à l’Institut Pasteur de Paris, l’étude MATAEA a notamment porté sur les maladies infectieuses (COVID-19, dengue, chikungunya, hépatites virales), les maladies non transmissibles (diabète, obésité, hypertension) ainsi que la génétique, le microbiote intestinal et la santé des populations.
Une conférence de restitution ouverte au public se tiendra ce soir à 17h30 à l’hôtel Hilton Tahiti. L’accès est libre et gratuit. La conférence sera également diffusée en direct sur la page Facebook de l’Institut Louis Malardé et mise en ligne ultérieurement sur YouTube.
source: Gouvernement