Des images pour dire « stop à l’Ice » et après, on fait quoi ?
Présentation aux médias en avant-première le court métrage « No ICE » ainsi que les actions prochainement déployées pour renforcer la prévention et la sensibilisation auprès des collégiens et lycéens de Polynésie.
Les acteurs principaux, Ravahere Silloux et Teva Salmon ainsi que le réalisateur Marc Richardson ont également pris part à cette rencontre.
Lancée officiellement le 1er août 2025, la campagne NO ICE s’articule autour de trois grandes étapes de sensibilisation :
Tout d’abord, une campagne d’affichage choc. Des visuels ont été déployés sur l’île de Tahiti et sur vingt-et-une lignes de bus de la zone urbaine et périurbaine. Cinq portraits d’homme et de femme, représentant la population de Polynésie ont fait l’objet d’un avant/après consommation d’ICE, placardé sur l’ensemble des communes. Le but : montrer que cette drogue touche toutes les classes sociales, sans distinction d’âge, de genre ou d’origine.
Ensuite, un court-métrage : NO ICE. Réalisé grâce à la participation du Centre de Prévention et de Soins des Addictions (CPSA), ce court-métrage s’appuie sur des témoignages réels recueillis auprès de personnes dépendantes. Son objectif : montrer sans fard ni filtre la réalité de l’addiction à l’ICE, ses conséquences physiques, psychologiques et sociales. Ce film deviendra un outil pédagogique, destiné à ouvrir le dialogue avec les jeunes de 14 à 18 ans, un public de plus en plus concerné.
Enfin, la sensibilisation des 14-18 ans. En collaboration avec la Direction générale de l’éducation et de l’enseignement (DGEE), une série de formations et d’actions de prévention sera déployée dans les établissements scolaires dès le 27 novembre. Ces interventions viseront à former et à outiller les professionnels de l’enseignement pour construire un temps d’échange dans chaque classe de 4ème à la terminale sur les dangers de l’ICE.
Cette étroite collaboration entre les ministères de la Santé et de l’Éducation entend renforcer la prévention, encourager la parole et construire une réponse durable face à la progression de l’ICE en Polynésie.
Source: Gouvernement
Ndlr: des images, des paroles, réconfortantes ou non, des conseils prodigués pour éviter de succomber à la tentation…c’est bien beau tout ça! Ca rassure les foules. Nos gouvernants ont le sentiment d’avoir fait le « taf ». Mais après, on fait quoi ? Quid de la prise en charge des consommateurs qui sont « tombés dedans » et qui ne savent plus à quel saint se vouer pour stopper la spirale infernale ? Quitte à les éloigner de leur milieu familial et festif…Sur un atoll isolé ? Entouré d’une équipe de professionnels de la Santé. C’est cela dont il faut parler aujourd’hui…
