3 novembre 2025

Coordination des secours en mer: qui fait quoi ?

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Le Centre de Consultation Médicale Maritime (CMM) , le SAMU-PF et le Centre Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage aéro-Maritime de Polynésie française (JRCC) annoncent avoir conclu une convention destinée à adapter les modalités de l’aide médicale en mer. L’objectif est d’optimiser la prise en charge des malades et des blessés, tout en garantissant une réponse rapide, coordonnée et efficace en situation d’urgence.

L’aide médicale en mer, reposant sur la télémédecine, consiste en la prise en charge à distance par un médecin de tout problème de santé survenant en mer, qu’il s’agisse de passagers, de membres d’équipage ou d’occupants de navires de pêche, de commerce ou de plaisance, et ce, quelle que soit la nationalité du bateau ou de son équipage.

De fait, cette convention confie notamment au SAMU-PF, en concertation avec le CCMM, la responsabilité de définir les mesures médicales à appliquer, en tenant compte des réalités locales. Elle permet également au JRCC Tahiti de solliciter directement le SAMU-PF pour intervenir auprès de navires situés à proximité d’une île ou d’un atoll polynésien, ainsi que pour les navires de pêche polynésiens, dont la prise en charge des urgences médicales à bord relève du SAMU-PF.

Initié par Jean-François Lefebvre, directeur du CHU de Toulouse et représentant du CCMM et le docteur Emilie Dehours, le processus de signature de la convention tripartite s’est déroulé le jeudi 11 septembre en présence de la directrice du CHPF, Hani Teriipai Ott, et de la représentante du SAMU 987, Marie Feucher, directrice du Service d’État des Affaires maritimes représentant le JRCC Tahiti, ainsi que le docteur Bertrand Remaudière, chef du SAMU 987, et Alex Génicot, directeur du JRCC Tahiti.

Dans un territoire marqué par l’isolement de ses îles, la coordination des secours représente un enjeu vital pour la santé et la sécurité des populations. Cette convention traduit une volonté commune de renforcer la solidarité opérationnelle et d’apporter une réponse adaptée aux réalités polynésiennes.

source: HC

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