Lutte contre les stupéfiants sur terre, en mer et dans les airs
Sur terre, en mer et dans les airs, pour lutter contre les trafics de produits stupéfiants, l’État agit partout, tout le temps. Tel est le message réitéré aujourd’hui par les services du haut-commissariat.
Pour verrouiller les entrées par la voie des airs, des contrôles aéroportuaires sont réalisés tant à l’aéroport international de Tahiti Faa’a que sur l’ensemble des aérodromes secondaires du territoire.
Le fret postal ou express est également contrôlé, afin d’empêcher l’entrée de produits stupéfiants dans des colis envoyés depuis l’étranger.
Sur terre, les opérations des forces de sécurité intérieure visent à perturber la distribution locale et à détecter les consommateurs, notamment les conducteurs sous l’emprise de produits stupéfiants, qui représentent un danger majeur pour la sécurité routière. Des opérations de sécurisation de l’espace public sont également menées sur tout le territoire, avec une vigilance particulière et des contrôles appropriés aux abords des établissements scolaires.

En mer, toute l’année, les services de la douane contrôlent les conteneurs maritimes en transit ou à destination de la Polynésie française. En outre, les forces de sécurité intérieure contrôlent tous les types de navires (voiliers, caboteurs, bateaux de croisière…) dans tous les points du territoire (marina, baies,…) et pour tous les types de flux (navette inter-île, ferry, plaisance, …).
En complément, la gendarmerie nationale intensifie ses contrôles sur les flux maritimes en organisant des opérations conduites sur réquisitions du procureur de la République près le tribunal de première instance de Papeete. À l’occasion du festival Matavaa des Marquises, plusieurs liaisons maritimes desservant Ua Huka ont ainsi fait l’objet de contrôles renforcés. Plusieurs contrôles ont été réalisés sur des voiliers naviguant dans les archipels, afin de prévenir toute tentative de trafic de stupéfiants ou de marchandises prohibées par voie maritime. Ces contrôles de voiliers ont été réalisés grâce à une coopération interservices efficace, associant la Gendarmerie nationale, l’OFAST (Office anti stupéfiants) et les douanes. Ces contrôles de voiliers ont été ciblés dans le cadre de l’action de l’État en mer (AEM).
En effet, dans la zone maritime de Polynésie française, sous la responsabilité du Haut-commissaire de la République, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer, assisté dans l’exercice de ses attributions par l’amiral commandant de la zone maritime de Polynésie française, la gendarmerie intervient en mer aux côtés de l’ensemble des forces de sécurité intérieure ou des forces armées en Polynésie française, pour mettre en oeuvre une stratégie globale de sécurisation des flux afin d’assurer la sécurité du territoire et de son espace maritime.
source: HC
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