Municipales à Arue: Philip Schyle plus motivé que jamais pour entamer un quatrième mandat

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La liste Tapura Philip Schyle, conduite par son maire sortant, est officiellement entrée en campagne ce matin pour les élections municipales des 15 et 22 mars prochains à Arue.

Après trente-et-une années passées au conseil municipal de cette commune de la côte Est de Tahiti – dont dix-huit en qualité de premier magistrat de la Ville – Philip Schyle va donc briguer un quatrième mandat (2020-2026).

Certes, l’intéressé avait bien songé un moment à passer la main mais après une « grosse polémique » avec son ancien premier adjoint, Coco Dean, prêt à reprendre le flambeau, le voici plus motivé que jamais pour mener à bien un certain nombre de projets que lui et ses co-listiers ont présenté samedi matin dans les jardins de la Maison James Normal Hall.

Une liste qui, souligne Philippe Schyle, n’a reçu aucune investiture et qui se veut au delà des sensibilités politiques. Quant au nom donné, rien à voir avec le parti majoritaire au pouvoir puisque deux ans avant la création du Tapura huiraatira présidé par Edouard Fritch, c’est la marque qui avait déjà été déposée, à l’instar du Tapura Boris Léontieff en 1995, puis 2001.

Comme à chaque scrutin municipal, c’est  donc une équipe « renouvelée à plus de la moitié », dit-il, qui se présente au suffrage des 6800 électeurs inscrits sous les couleurs noir et blanc. Leur slogan: « Notre projet, c’est vous! » Dans cette perspective électorale, le Tapura Philip Schyle a édité à 3000 exemplaires un livret d’une cinquantaine de pages résumant à la fois le bilan et le programme des actions à venir d’ici à 2026.

Si Philip Schyle met en avant « la continuité dans la stabilité », trois nouveaux axes forts se dégagent: le développement économique autour de la future zone d’activité de la Puo’oro sur les anciens terrains militaires, les personnes âgées que l’on avait tendance à oublier et enfin, un sujet d’actualité, à savoir: la lutte contre les addictions (alcool, paka, ice) avec l’engagement de recruter un éducateur spécialisé et la création d’un comité ad-hoc car, précise le tavana, « je ne crois pas dans le CRSPD ».

Fort de son bilan et de son expérience acquise avec ses collaborateurs, Philip Schyle se dit aujourd’hui « convaincu » de pouvoir passer au premier tour! Aussi, il en appelle à une mobilisation forte, le 15 mars prochain. Rappelons qu’en 2014, il lui avait manqué vingt-trois voix seulement…

 

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