Qualité des eaux 2024: les communes de la zone rurale toujours à la traîne

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Publication à la mi-août du rapport sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine à Tahiti et dans les îles en 2024.

De 2015 à 2024, l’évolution de la qualité des eaux distribuées par les communes permet de mettre en évidence un certain nombre de points.

A Tahiti, tout d’abord, il ressort que l’excellente qualité de l’eau desservie dans la zone urbaine et Papara se maintient. On constate une nette amélioration de la qualité de l’eau à Paea en 2024, notamment avec 82% de conformité sur le réseau Orofero Haut et Bas qui dessert un millier de personnes dans le secteur de la mairie. En revanche, dans les communes de la zone rurale (hormis les réseaux Lucas, Hélène Auffray et Van Bastolaer de Taiarapu Est), l’eau distribuée est toujours non potable.

A Moorea ensuite, l’extension régulière des réseaux d’eau potable se poursuit. Un nouveau réseau à Varari a été potabilisé en 2024, passant de 6 à 7 réseaux traités, et desservant au total 70% des habitants.

Du côté des ISLV, Bora Bora reste exemplaire. Tumaraa et Uturoa poursuivent leur régularité en assurant une distribution régulière d’eau potable depuis 2017. Taputapuatea et Huahine avaient atteint pour la première fois en 2023 une potabilité sur l’ensemble de leurs réseaux. Cependant, cette performance n’a pas été maintenue en 2024. Taputapuatea voit sa qualité baisser sur 2 de ses 3 réseaux, tandis que Huahine connait une dégradation sur 4 de ses 5 réseaux. A Tahaa, la qualité de l’eau distribuée est hétérogène sur ses cinq réseaux. L’amélioration sur deux d’entre eux permet d’apporter l’eau potable à 47% de la population communale.

Aux Australes, la qualité de l’eau reste variable, avec des efforts maintenus sur Rurutu. L’amélioration sur Tubuai, permet d’assurer un accès complet à l’eau potable pour l’ensemble de la population. L’effort de Raivavae pour mettre en place son programme d’autocontrôle mérite d’être souligné.

Quant aux archipels des Marquises et des Tuamotu-Gambier, les nombreux mauvais résultats, voire l’absence d’analyses, imposent réglementairement de déclarer leurs eaux non potables.

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