278 400 résidents polynésiens recensés au 31 décembre 2019

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Au 31 décembre 2019, la Polynésie française comptait officiellement 278 400 personnes résidentes, soit un accroissement de + 0,4 %, annonce l’Institut de la statistique.

Le ralentissement de la croissance démographique est dû à la baisse de la natalité et au déficit migratoire.

Mais surtout, la structure de la population évolue : en effet la part de personnes de 75 ans et plus augmente alors que celle des moins de 20 ans diminue. Cette mutation est la conséquence de l’allongement constant de la vie, de la baisse de la natalité et des migrations.

Durant la période observée, 3 540 enfants sont nés vivants de mères résidentes et 1 551 Polynésiens sont décédés. Le solde naturel, autrement dit la différence entre les naissances en vie et les décès sur l’année, est positif de 1 989 personnes. Cet accroissement naturel est en baisse depuis de nombreuses années, ceci s’explique en premier lieu par une diminution de la natalité, puis par le vieillissement de la population (augmentation de la mortalité).

L’indice conjoncturel de fécondité, s’établit à 1,7 enfant par femme contre 1,9 en France métropolitaine. En baisse depuis plusieurs décennies, il était de 2,6 enfants par femme il y a vingt ans. Pour comparaison, l’indice conjoncturel de fécondité mondiale est estimé à 2,4 enfants par femme et le seuil de renouvellement de la population est de 2,1. Parmi les naissances enregistrées en 2019, 324 concernent des mères de moins de 20 ans, dont trois des mères de moins de 15 ans. Depuis le début des années 2000, la part des naissances de mères de moins de 20 ans n’a cessé de diminuer pour atteindre 9,2 % des naissances en 2019, elle était de 12,5 % en 2002.

Au cours de l’année 2019, 1 551 Polynésiens sont décédés, soit 65 de moins qu’en 2018 et 546 de plus qu’il y a vingt ans (en 1999). L’arrivée d’une génération nombreuse aux âges de forte mortalité explique en partie cette hausse. La baisse du taux de mortalité a été observée jusqu’au début des années 2000. Mais depuis, la tendance est à la hausse. Sur la période 2015-2019, le taux de mortalité est de 549,8 décès pour 100 000 habitants. Au plus bas, sur la période 1999-2003, il était de 451,6.

Quant à l’espérance de vie à la naissance, elle est de 78,5 ans pour les femmes et 75,1 ans pour les hommes. Entre 2018 et 2019, l’espérance de vie à la naissance des hommes a progressé d’un an et demi et celui des femmes est resté stable sur la même période. En comparaison avec la France métropolitaine, l’espérance de vie à la naissance est de 4,6 ans moins élevée en Polynésie française pour les hommes et de 7,1 ans de moins pour les femmes.

Source: ISPf

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