26 juillet 2024

5ème séance à l’APF: cinq questions orales posées au gouvernement

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Comme il est de coutume, la cinquième séance de la session administrative programmée demain, jeudi 6 juin 2024 à l’assemblée de la PF, débutera par la séquelle des questions orales posées au gouvernement. Différents thèmes seront abordés.

Deux questions à l’initiative du Tavini huiraatira, deux autres venant du Tapura huiraatira et une dernière pour A Here ia Porinetia viendront quelque part « épicer » cette entrée en matière législative.

Pour la majorité, Tevaipaea Hoiore et Teremuura Kohumoetini interrogeront, respectivement le président du Pays et le ministre de l’Agriculture: l’un pour demander la mise en place d’une consultation populaire afin de déterminer l’avenir, et le rachat éventuel, du site de Temae à Moorea afin de l’aménager comme bien commun. Quant à la seconde, elle s’interroge sur l’ampleur de l’invasion de la petite fourmi de feu inscrite dans le code de l’environnement sur la liste des espèces menaçant la biodiversité et donc, sur la stratégie à mener pour l’éradiquer.

Santé, Education

Du côté des « minorités », le Tapura huiraatira reviendra d’abord sur un sujet polémique, à savoir: l’utilité des médecins pour les Maohi. Par la voix de Tepuaraurii Teriitahi, il est donc temps que le ministre de la Santé, Cédric Mercadal, prenne officiellement position face aux propos tenus par certains élus de la majorité, alors que la colère gronde au CHPf. Ensuite, le président du parti, Edouard Fritch, abordera la question du changement des rythmes scolaires actuellement à l’étude. Et d’interroger le ministre compétent, Ronny Teriipaia: « Quel moyens avez-vous prévu pour que les maires de Polynésie puissent mettre en oeuvre, au bénéfice de nos enfants, votre plan de modification des rythmes scolaires ? »

Enfin, Nuihau Laurey, pour le compte de AHIP, a prévu d’interpeller le président Brotherson à suite du pseudo remaniement ministériel. Et d’indiquer que « ce choix inquiète tous les milieux économiques », sans compter qu’il prive le gouvernement du souffle nouveau tant attendu. Le représentant non inscrit se dit d’autant plus inquiet que le président se voit désormais confier de nouvelles charges (foncier et logement) à celles déjà existantes et qu’à ce rythme il aura bien du mal à s’impliquer comme il l faudrait dans les réformes profondes dont le Pays a besoin.

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