15 octobre 2025

Encadrer l’importation et la commercialisation du kava

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Depuis mai 2024, la mise sur le marché du kava (Piper methysticum) n’est plus réservée au monopole pharmaceutique et les critères phytosanitaires d’importation ont été largement assouplis.

Ainsi, la vente de racines de kava en poudre n’est soumise à aucune restriction.

Néanmoins, compte tenu des effets et risques sur la santé, liés à cette plante (cas d’atteinte hépatique, effets antalgiques, anxiolytiques, antidépresseurs, sédatifs), le conseil des ministres propose de poser un cadre à l’importation et à la commercialisation du kava. En terme d’effets secondaires, Wikipédia va plus loin: « Des études de 2002-2003 montrent que l’utilisation du kava, y compris sous forme thérapeutique, peut être à l’origine d’atteintes hépatiques graves. Selon l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), 68 cas d’atteinte hépatique ont été rapportés au niveau international chez des personnes ayant consommé des produits commerciaux à base d’extrait de kava, dont certains survenus depuis En 2004, le Larousse des drogues et des dépendances indique que l’usage de kava quelle que soit sa préparation (mâchée, pilée ou réduite industriellement en poudre) peut également amener à long terme des troubles de la vision et une incoordination motrice, pouvant aller jusqu’à un syndrome parkinsonien. »

Ce texte contraint principalement les variétés de kava et parties de la plante pouvant être commercialisées en vue de la préparation de boisson dénommée « kava », ainsi que les mentions obligatoires d’étiquetage devant figurer sur les produits.

Le texte prévoit une entrée en vigueur au 1er janvier 2026, avec une période transitoire de trois mois permettant d’écouler les stocks mis à la consommation avant cette date.

extrait CM

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