Abandon du projet de Terminal T4 à Roissy Charles-de-Gaulle

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Aeroport Charles de Gaulle deserte en ce debut d annee 2021. Aeroport Roissy Charles de Gaulle, Paris. Mardi 12 janvier 2021. Photographie de Jeanne Accorsini / Sipa Press. Charles de Gaulle Airport deserted at the beginning of 2021. Roissy Charles de Gaulle Airport, Paris. Tuesday, January 12, 2021. Photograph of Jeanne Accorsini / Sipa Press.//ACCORSINIJEANNE_1743.3470/2101131608/Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA/2101131614

Le quinquennat d’Emmanuel Macron aura sonné le glas de deux grands projets aéroportuaires.

Après l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes en 2018, le gouvernement annonce officiellement l’abandon du projet de construction d’un quatrième terminal de l’aéroport international de Roissy-Charles de Gaulle.

Dans le quotidien Le Monde, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili indique que l’Etat, actionnaire majoritaire du groupe ADP (Aéroports de Paris), a demandé l’abandon du projet, charge à ADP «de lui en présenter un nouveau, plus cohérent avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique et de protection de l’environnement ».

Après trois ans de retard, les travaux devaient commencer cette année. Le chantier dont le coût était estimé entre 7 et 9 milliards d’euros, devait aboutir à la construction d’un quatrième terminal en 2037 et ainsi faire passer les capacités d’accueil du premier aéroport d’Europe, de 40 millions de passagers par an à 120 millions.

Mais la crise du covid est passée par là, faisant voler en éclat les perspectives de croissance du trafic aérien. « On ne peut pas faire comme si l’avant et l’après crise sanitaire rien ne changeait. Le transport aérien s’est effondré. Est-ce qu’on en tient compte ou on fait comme si de rien n’était ? » expliquait mercredi sur Public Sénat, l’ancien ministre de la Transition écologique, François de Rugy.

Le projet d’extension avait déjà pris du plomb dans l’aile en juillet 2020 lorsque l’Autorité environnementale avait constaté que « l’équation à résoudre » entre l’augmentation des vols, de la circulation routière et le respect des objectifs internationaux de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre n’était « pas décrite, ni posée de manière complète ».

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source: Yahoo actualités

 

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