18 novembre 2025

Aérien: remplissage précoce pour juillet-août 2026 et donc, des tarifs qui flambent…

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A huit mois des grandes vacances scolaires, force est de constater que les réservations vont bon train sur les sites des compagnies aériennes desservant Tahiti et ses îles. Au point de faire flamber les tarifs plus rapidement que d’ordinaire…

Ce n’est un secret pour personne: la destination polynésienne est en plein boom! Pour la troisième année consécutive, en effet, nous sommes sur le point de battre un nouveau record de fréquentation touristique. Pour ne pas dire, le pulvériser ! Au 31 décembre 2024, plus de 186 000 touristes avait déjà foulé de leurs pieds nos plages de sable blanc. Un an plus tard, la barre des 200 000 devrait allègrement être franchie. En attendant l’ouverture de nouvelles chambres d’hôtels et/ou de pensions dans les îles qui font cruellement défaut à l’expansion touristique en cours…

A n’en pas douter, il s’agit là d’une bonne nouvelle pour les professionnels du secteur – de l’aérien à l’hôtellerie en passant par les prestataires de services – qui contribuent pour une large part au marché de l’emploi. Un bon point également pour le niveau des recettes engrangées par le Pays: 100 milliards Fcfp de retombées financières dans les caisses de la collectivité qui n’en demandait pas tant pour « asseoir » sa quête d’indépendance…

En revanche, comme à chaque fois, le bonheur des uns ne fait pas automatiquement l’affaire des autres. Les « autres », ce sont les résidents polynésiens qui, eux aussi, aspirent à aller voir ailleurs, autrement dit à voyager, pendant les grandes vacances scolaires, principalement en juillet-août. A condition naturellement de trouver de la disponibilité sur les avions mais aussi des prix abordables.

Ruée sur la destination polynésienne

Or, selon nos informations, on assiste actuellement à une véritable ruée des tours opérateurs mondiaux sur la destination qui réservent à tour de bras. Surtout, plus rapidement que d’ordinaire. On a beau dire que plus on réserve tôt, plus les prix sont bas, c’est de moins en moins vrai. Le secteur aérien ne peut que se frotter les mains: les avions se remplissent vite et mieux. A commencer par ATN en proie à de gros déficits et qui trouve ici l’occasion de se « refaire la cerise ». Ou, à tout le moins, de compenser des pertes prévisionnelles à hauteur de 2 milliards sur l’exercice 2025.

Pour ne prendre qu’un exemple, pour un Papeete-Paris, du 2 au 24 juillet 2026, il vous en coûtera 261 918 Fcfp sur Air Tahiti Nui, 289 728 Fcfp sur Air France et 253 458 Fcfp sur French bee. Une fois n’est pas coutume, « to tatou manureva » est plus abordable que le pavillon tricolore, quand bien celui-ci a obtenu récemment des fréquences supplémentaires. Pour un voyage entre le 27 juillet et le 12 août 2026, considérant que les scolaires sont déjà rentrés au fenua, les tarifs restent élevés: 229 218 Fcfp chez ATN, 270 988 Fcfp (et encore avec deux correspondances au retour) sur Air France et 239 328 Fcfp sur French bee. Enfin, hors vacances scolaires, du 7 au 25 août 2026, la pression tarifaire tend à baisser légèrement: 176 718 Fcfp sur ATN, 186 778 Fcfp (avec une nuit obligatoire à Lax au retour) sur Air France et 226 458 Fcfp sur French bee.

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