Bac 2019: « Que les querelles des hommes s’arrêtent aux portes de l’école »

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“Il y a une phrase que j’aime bien: ‘Il faut que les querelles des hommes s’arrêtent aux portes de l’école.′ Et aujourd’hui, il faut qu’elles s’arrêtent aux portes du baccalauréat.”

Ce lundi 17 juin, au matin des premières épreuves du bac 2019, Jean-Michel Blanquer a décidé de faire une référence à Jean Zay, l’un de ses prestigieux prédécesseurs à l’Éducation nationale.

En effet, alors que plusieurs syndicats enseignants ont appelé à perturber le déroulement de l’examen en faisant la grève de la surveillance, le ministre s’est voulu rassurant. Au micro de France Inter, il a affirmé qu’il n’y aurait pas de perturbation.

“Il faut que les élèves -et aussi leur famille, parce qu’elle se sent concernée- restent concentrés sur les épreuves, et sur rien d’autre que cela”, a également lancé le ministre, qui a expliqué que les adultes devaient s’assurer que la jeunesse puisse passer ses épreuves dans des conditions “normales”. 

Jean-Michel Blanquer a effectivement regretté les appels à une grève “doublement incompréhensible”. Et d’expliciter: “Il y a d’une part le fait qu’elle soit le jour du bac, ce qui n’est pas très acceptable. Et c’est d’ailleurs pour cela que l’immense majorité des professeurs ne la suivent pas, quel que soit leur point de vue sur les différentes politiques menées. Ils ont une conscience professionnelle.”

Pour l’ancien professeur de droit public, cette mobilisation est également difficilement intelligible sur le fond, “parce que je n’ai cessé de dire que nous allions travailler à la question des rémunérations”. Et de conclure, sûr de son fait: “Je n’ai pas besoin de pression pour avancer sur ce point.” 

 HuffPost

Source: Yahoo actualités

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