Bilan du salon international de l’Agriculture à Paris

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La synergie entre le ministère polynésien de l’Agriculture et la Chambre d’Agriculture et de la Pêche Lagonaire (CAPL) a été un des facteurs clefs du grand rayonnement de l’espace Tahiti lors de cette 23ème édition du Salon International de l’Agriculture (SIA).

A 48h de la fin de cet événement qui a vu converger plus de 800 000 visiteurs porte de Versailles à Paris, l’heure est déjà au bilan. Et pour la CAPL, il est très bon.

« Nous avons un ministère de l’Agriculture qui nous soutient à 100%. C’est très important. Il croit à la valorisation de la Polynésie à travers son agriculture et son savoir-faire. Grâce à cet appui, nous pouvons arriver à faire éclore nos idées. Pour nous, la Polynésie doit rayonner partout à l’international. On a le plus beau pays du monde, on le sait, mais il faut savoir le dire et le valoriser. Or le salon de l’agriculture est justement un endroit idéal pour le faire » s’est réjoui Marc Fabresse, responsable de la section accompagnement et développement au sein de la CAPL.

L’an prochain de nouveaux produits et savoir-faire polynésien seront valorisés.

La CAPL est très satisfaite du déroulement de ce salon. Les ventes des exposants ont été bonnes. Sur place, les organisateurs n’ont connu aucun souci. Ils ont, de surcroît, eu le plaisir de constater que la chambre d’agriculture était devenue une référence pour d’autres chambres d’agriculture de France, dont les dirigeants sont venus sur l’espace Tahiti : « Notre image a changé. C’est indéniable. Nos produits gagnent des médailles, les gens recherchent nos produits qui sont compétitifs malgré les taxes. S’ajoutent à cela la chaleur de l’accueil polynésien qui séduit » a confié Marc Fabresse

Ce n’est pas pour autant le moment de s’endormir sur ses lauriers. Des améliorations peuvent encore être apportées. Comme augmenter le panel des produits à présenter au public venu de la France entière : « On a un potentiel d’agro-transformation incroyable. Notre miel, par exemple, est exceptionnel mais on ne le présente pas. Fort heureusement, cela devrait être possible l’année prochaine. Il en va de même de nos confitures, nos pâtes de fruits, pour ne citer qu’elles. Autant de produits aux goûts extraordinaires car ce sont tous des produits naturels voire biologiques. Et puis, il y a aussi la possibilité de faire des démonstrations traditionnelles, du fabriqué local, en direct, comme c’est le cas du poe. Ce que nous aimerions mettre en place. De même, pourquoi ne pas faire une démonstration de fabrication de ete, le panier du marché ? L’Agriculture c’est aussi l’Artisanat. Ces démonstrations rapprocheraient le visiteur de nos cultures polynésiennes ».

Beau succès du stand « Rhum polynésien »

Plus largement, cette édition 2023 du Salon International de l’Agriculture aura été celle des records. L’espace de la Polynésie française n’a jamais reçu autant d’hommes et femmes politiques et vu venir à lui autant de médias.  Les visites de la Première ministre Elisabeth Borne, du ministre de l’Agriculture ou des Outre-mer ont ainsi été d’intenses moments de partage et de convivialité. Comment ne pas évoquer aussi la moisson de médailles glanées par les exposants polynésiens au très sélectif Concours Général Agricole (CGA) avec 3 médailles en or et 3 en argent dans les catégories vanille et rhum.

La grande nouveauté cette année fut l’apparition d’un 2ème stand qui a été entièrement dédié à la promotion du rhum polynésien. Les 4 distilleries réunies sous la bannière du Syndicat du rhum, présidé par Marotea Vitrac, ont suscité l’intérêt d’un public étonné de constater que le rhum n’était pas seulement antillais ou réunionnais, ainsi que celui des professionnels de la filière au niveau national.

Enfin, la Chambre d’Agriculture elle-même, a renforcé sa position au sein de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA) en signant une convention de partenariat avec son homologue de la Réunion.

Communiqué du gouvernement

 

 

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