Consensus autour d’un encadrement de l’utilisation du téléphone portable en milieu scolaire

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Dans un communiqué, le Tapura huiraatira, parti majoritaire à l’assemblée de la Polynésie française, se félicite de l’adoption, cet après-midi, par la commission « Education », de la proposition de loi du pays relative à l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable et autres appareils connectés en milieu scolaire.

L’assemblée de la Polynésie française va prochainement pouvoir se prononcer en toute connaissance de cause sur la proposition de loi du pays relative à l’encadrement de l’utilisation du téléphone portable dans les établissements d’enseignement scolaire du fenua.

En effet, les membres de la commission législative « Education », réunis dans l’après-midi du mercredi 27 mars, ont approuvé à l’unanimité des présents le texte initié par sa présidente, Minarii Galenon, moyennant néanmoins l’ajout d’un amendement.

Contrairement à ce que l’on a pu entendre jusqu’ici, la majorité Tapura n’a jamais été opposée à réglementer cet usage à l’école. Bien au contraire. Quand bien même l’initiative, jugée constructive tant elle répond à un véritable enjeu de société, en revient à un élu de l’opposition…

Mais adopter des textes de loi est une chose, les rendre applicables et juridiquement incontestables en est une autre !

Raison pour laquelle l’examen de la première mouture en commission ad-hoc avait été ajourné le 12 mars dernier, le temps pour le gouvernement et les membres de la commission d’élargir la consultation et de recueillir l’adhésion de toutes les parties prenantes à ce dossier. A cette fin, plus d’une quinzaine de responsables de la communauté éducative mais également de la Santé et du Numérique ont été auditionnées à Tarahoi lors d’une réunion de travail qui a démarré à 8h20 pour finir à 15h00. C’est dire à quel point nous n’avons pas ménagé notre peine.

De cette réflexion élargie découle par conséquent un amendement venant modifier l’article LP1 de la proposition de loi du pays. Parmi les modifications ainsi proposées, il s’agit notamment de permettre aux lycées d’exercer leur libre autonomie en règlementant de façon interne l’utilisation des équipements électroniques mais également de modifier le terme « confiscation » par celui de « garde matérielle » qui, juridiquement, apparaît plus approprié dans le cas d’espèce.

Toujours est-il que le groupe Tapura huiraatira ne peut que se féliciter de la manière dont les travaux se sont déroulés pour trouver un terrain d’entente au-delà de nos différences politiques et ce, pour le bien de l’intérêt général.

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