Conservation et sécurisation des fortins de la Punaru’u

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Le site des fortins de la vallée de la Punaru’u vient de bénéficier de travaux de conservation et de sécurisation.

Raison pour laquelle le vice-président Teva Rohfritsch et la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, se sont rendus, vendredi matin, au Centre de Formation professionnelle pour adultes (CFPA), accompagné du maire de Punaauia, Simplicio Lissant, d’une partie de son conseil municipal, ainsi que du président du CESEC, Kelly Asin-Moux.

Les fortins à l’entrée de la vallée de la Punaruu sont le résultat de la guerre franco-tahitienne. Construits en 1846, ils ont servi pendant la première et la seconde guerre mondiale en tant que postes d’observations militaires.  Punaauia ne garde plus aujourd’hui que les vestiges de ces deux fortins. Le plus grand des forts, se tient sur la hauteur qui domine l’actuel centre commercial de Tamanu, à côté du CFPA, tandis que le second, plus petit, est situé sur un éperon rocheux qui surplombe la rivière et le pont de la Punaru’u. 

Ce chantier s’est avéré être très formateur pour les stagiaires du Centre de Formation professionnelle pour adultes (CFPA), cet établissement étant affectataire du site. Ainsi, en 2018, des travaux de sécurisation ont été de nouveau réalisés et complétés, cette fois-ci, par une signalétique informative, relative à la sécurisation du périmètre, par le Centre de Formation professionnelle pour adultes.

Classés monuments historiques, ces deux bâtiments ont fait l’objet de travaux de sécurisation et de conservation. Plusieurs années ont été nécessaires pour le lancement des études préliminaires, l’organisation de fouilles réglementaires et enfin la réalisation des travaux par une société spécialisée en rénovation de monuments historiques, en l’occurrence SMBR qui a restauré la cathédrale de Rikitea et aujourd’hui le marae de Taputapuatea. Ces travaux ont été conduits par l’association Mémoire polynésienne et la première Fondation de Tahiti, Tupuna Tumu, conduites conjointement par Jean-Christophe Shigetomi, avec les concours financiers de la Fondation Tupuna Tumu, du Pays, de l’Etat, et de la ville de Punaauia.

Dans son allocution, le vice-président a salué l’important travail de mémoire réalisé par Jean-Christophe Shigetomi, « infatigable passeur de mémoire qui a réhabilité nos Tamari’i Volontaires, nos Poilus tahitiens grâce à la publication de livres cultes, l’organisation d’expositions dédiées et la réalisation de films documentaires ».

Source: Gouvernement

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