Coronavirus: déjà plus de 10 000 morts en Italie

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L’Italie, pays le plus touché au monde par la pandémie de Covid-19, a dépassé samedi la barre des 10.000 morts, concentrant à elle seule près d’un tiers des décès dans le monde liés au nouveau coronavirus, qui continue aussi à faire des ravages en Espagne, second pays le plus touché.

Au même moment, en Chine, Wuhan, point de départ de l’épidémie, commençait à sortir du confinement total. Faute de vaccin ou de traitement éprouvé contre la maladie de Covid-19, plus de trois milliards de personnes restent confinées de gré ou de force sur la planète.

La pandémie a tué près de 30.000 personnes, dont plus de 20.000 en Europe, continent le plus durement touché. Avec respectivement 10.023 (« 889 en 24 heures) et 5.690 décès (« 832), l’Italie et l’Espagne sont les deux pays du monde les plus endeuillés, et concentrent à eux seuls près des trois quarts des décès européens.

En Espagne, le chef du gouvernement Pedro Sanchez a annoncé l’arrêt de toutes les activités économiques « non essentielles » durant deux semaines.

La contagion poursuit cependant son lent ralentissement en Italie. « Dans tous les services d’urgences, on enregistre une réduction (des arrivées de patients, ndlr), dans quelques-uns elle est légère, dans d’autres plus marquée », a déclaré Giulio Gallera, le responsable de la santé en Lombardie (nord), la région la plus touchée.

Le Royaume-Uni, lui, où le prince Charles, héritier de la couronne, ainsi que le Premier ministre Boris Johnson sont contaminés, a dépassé la barre de 1.000 morts, avec 260 nouveaux décès en une seule journée, selon un bilan officiel publié samedi.

Sur d’autres continents en revanche, le pire reste à venir.

Les Etats-Unis, pays comptant le plus grand nombre de cas recensés, ont franchi la barre des 100.00 personnes contaminées, sur plus de 605.000 dans le monde. Le nouveau coronavirus y a fait à ce jour quelque 1.600 morts.

Cette détérioration alarmante a conduit le président américain Donald Trump, après avoir promulgué un gigantesque plan de relance économique de plus de 2.000 milliards de dollars, à contraindre par décret le constructeur automobile General Motors à produire des respirateurs artificiels.

Cette décision, prise en vertu d’une loi datant de la guerre de Corée (1950-1953), vise à répondre au manque d’équipement face à l’afflux croissant de patients dans les hôpitaux.

« Il y a une pénurie de tout. Demander des choses basiques comme des gants, des thermomètres, du paracétamol ou du gel hydroalcoolique, ça devient un chemin de croix », a également déploré le footballeur espagnol Toni Dovale, qui a troqué ses crampons contre une blouse blanche dans une pharmacie de Galice (nord-ouest de l’Espagne).

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a prévenu que le manque d’équipements de protection pour les personnels soignants représentait une « menace imminente » dans la lutte contre la pandémie.

Source: Yahoo actualités

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