Déjà six voyages présidentiels en cinq mois de gouvernance…

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C’est le thème de la question orale que la représentante du Tapura huiraatira, Tepuarauri Teriitahi, entend poser cet après-midi même dans l’hémicycle de l’assemblée de la Polynésie française lors de la deuxième séance de la session budgétaire.

La Corée du sud, Paris et ses environs à deux reprises, puis le Vanuatu et la Papouasie-Guinée et maintenant Washington! Avant d’embrayer, courant octobre à New-York, afin d’appuyer sur l’accélérateur de la décolonisation. Il est clair que le chef de l’exécutif local ne ménage pas sa peine, ni son temps, pour rencontrer les grands de ce monde, discuter, échanger et voir ce qui se passe ailleurs…

Le problème, comme le souligne l’élue de la minorité, c’est que si « les raisons et l’intérêt de vos multiples déplacements restent souvent un mystère, vos absences, elles, sont très remarquées », peut-on lire dans sa question déposée sur le bureau de l’APF. Il est loin, en effet, le temps où les responsables politiques rendaient compte de leurs missions à l’extérieur payées à grands frais par la collectivité. Ce srait quand même la moindre des choses !

Mais ce qui est encore plus surprenant, c’est le timing. Le « roi » est absent alors que s’ouvrent aujourd’hui la Foire agricole à Outumaoro, puis demain le Salon du Tourisme, secteur dont il a pourtant la charge ministérielle. Sans parler du climat social un peu tendu ces temps-ci.

Aussi, « quelle est la plus-value directe pour le Pays et le pouvoir d’achat des Polynésiens de ces voyages quasi bimensuels qui coûtent aux contribuables la bagatelle de 50 000 Fcfp par jour (hors billet d’avion et indemnités présidentielles) ? » s’interroge le Tapura huiraatira.

Voilà en tous cas une question légitime à laquelle devrait -normalement- répondre la numéro 2 du gouvernement, Eliane Tevahitua.

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