Dénonciation de crime imaginaire: la gendarmerie prévient

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Avec l’accord du magistrat du parquet de Papeete, la gendarmerie sollicite le concours des médias pour la diffusion de cette recommandation à propos d’une dénonciation de crime imaginaire et des risques encourus.

Récemment, deux jeunes filles se sont présentées dans une brigade de gendarmerie en prétextant avoir été victime d’enlèvement, de séquestration et de sévices. Une enquête a été ouverte et a mobilisé plusieurs unités.

Après investigations, il s’avère que les déclarations des victimes étaient mensongères.

Le parquet de Papeete a décidé d’engager des poursuites à l’encontre de ces personnes pour sanctionner ces comportements qui occasionnent un engagement opérationnel lourd des unités de la gendarmerie.

Nous rappelons que ces faits sont prévus et réprimés par le Code pénal dans son article 434-26 qui précise que le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros (environ 895 000 Fcfp) d’amende.

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