Desserte maritime des ISLV: le Terevau n’assume pas ses responsabilités!

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Le navire qui devait -normalement- opérer une rotation entre les Iles Sous-le-Vent et Tahiti ce samedi 29 décembre 2018, a finalement annulé la desserte. Officiellement, parce que la mer est trop forte ces jours-ci.

Au départ, c’est une bonne initiative qu’avait prise la compagnie, à savoir: de desservir les ISLV pendant la période des fêtes.

Les prix des billets d’avion pratiqués par Air Tahiti étant ce qu’ils sont, les usagers ont trouvé là une solution de repli plus économe. Quand bien même l’aller-retour PPT-Raiatea par la voie maritime est facturé…18 000 Fcfp.

Certes, la société Terevau avait prévenu que si l’état de la mer ne le permettait pas, elle serait contrainte de rester à quai. Prétextant pour le week-end une mer agitée avec une houle de 2,10m, elle a donc appliqué sa consigne de prudence.

Pourtant, le site Météo France fait état d’une observation différente.

Dans ses prévisions courte durée, on peut lire: « Le soleil est au rendez vous dimanche mais des passages nuageux peuvent occasionner quelques averses. Lundi, temps chaud et ensoleillé. Vent d’Est modéré venant à l’Est-Nord-Est lundi. Mer peu agitée. Houle longue de secteur Sud d’1 mètre croisée à une petite houle longue de Nord-Nord-Ouest ».

Les observateurs du ciel auraient-ils mal apprécié la situation ou bien, la société Terevau a t-elle une autre « bonne » raison d’annuler sa rotation de samedi ?

Toujours est-il que les usagers qui devaient regagner Tahiti au plus vite, pour reprendre le travail ce lundi, se retrouvent aujourd’hui le bec dans l’eau.

Même avec la possibilité de se faire rembourser le retour non utilisé – soit 9000 Fcfp contre 15 000 Fcfp pour le même trajet sur Air Tahiti – la pilule reste quand même lourde à digérer.

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2 thoughts on “Desserte maritime des ISLV: le Terevau n’assume pas ses responsabilités!

  1. le maramu s’est levé à raiatea et il y a la mer du vent dans le lagon.
    hors-lagon, il n’est pas impensable qu’il y ait « un peu » de houle.
    c’est ce que j’observe depuis 3/4h à teavapiti…
    en tout cas, c’est difficile de blamer un excès de sécurité et d’anticipation!

  2. Je trouve ce principe de prudence plutôt responsable, la mer est un élément que l’on ne maîtrise pas, il n’y avait qu’à la regarder au Nord de Moorea ce Samedi et Dimanche pour constater l’état de la houle. Je ne suis pas madame météo mais je crois ce que je vois, l’homme a tendance à toujours vouloir dompter les éléments …. ce qui lui fait souvent défaut…..

    J’aime la poétique de cette citation « une mer calme ne forme pas des marins d’expérience  » 🙂

    Bonne année à tous

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