26 juillet 2024

E. Tevahitua veut un Refuge comme à Paris pour les LGBTQ+

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La vice-présidente, Eliane Tevahitua, a effectué une visite officielle à la Fondation Le Refuge à Paris, où elle s’est entretenue avec deux de ses représentants.

La Fondation Le Refuge est une institution française reconnue, conventionnée par l’État, qui œuvre à fournir un soutien essentiel aux jeunes LGBTQ+ en situation de détresse. Outre son mandat qui consiste à offrir un hébergement temporaire ainsi qu’un accompagnement en vue de la réintégration sociale de ces personnes, la Fondation est également une oreille attentive pour la reconstruction émotionnelle et identitaire des jeunes, elle offre même une ligne d’écoute 7j/7j.

Cette mission vitale concerne les victimes d’homophobie, de biphobie et de transphobie, même au sein de leur propre foyer familial. Force est de constater que peu de pays bénéficie d’une telle organisation. Elle se décline en dix-neuf départements répartis sur toute la France, avec l’ouverture prochaine d’un département en Guyane et à la Réunion.

Éliane Tevahitua a exprimé sa profonde reconnaissance envers le travail exemplaire accompli par la Fondation Le Refuge pour assurer un environnement sûr et accueillant à ceux qui en ont le plus besoin. En effet,le Refuge peut s’enorgueillir d’un taux de sortie de l’ordre de 85 % au bout d’un an. Elle a souligné l’importance de l’inclusion, de la tolérance et du respect des droits de l’homme, des valeurs humaines fondamentales défendues par le Gouvernement de la Polynésie française.

Elle a exprimé le souhait de mettre en place une structure du même type à Papeete. La fondation Le Refuge bénéficie de financements privés, notamment des dons de particuliers et du mécénat d’entreprise qui représentent 50 % du budget du Refuge, soit 3 millions d’euros (environ 350 millions de Fcfp). Quant aux financements publics, Le Refuge entame des discussions en ce sens, afin d’optimiser le modèle de fonctionnement hybride qu’ils ont mis en place, où les bénévoles qui ont un rôle central doivent être complétés par des travailleurs sociaux salariés et rémunérés sur fonds publics.

source: Gouvernement

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