Entre 2016 et 2017, recul de l’espérance de vie des hommes comme des femmes

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Au 31 décembre 2017, la Polynésie française comptait un peu plus de 276 000 habitants, en hausse de 950 personnes par rapport à 2016, souligne l’Institut de la statistique (ISPf).

Cette croissance de 0,3% en un an est plus faible que celle des années précédentes. En effet, l’accroissement démographique est pénalisé par deux facteurs: d’une part, une natalité en baisse (3820 naissances contre 3969 un an plus tôt) et d’autre part, contrairement aux idées généralement répandues, un déficit migratoire persistant. En clair, il y a plus de gens qui quittent le fenua, et moins qui s’y installent!

Quant au nombre de décès, ils sont plus nombreux: 1581 en 2017 contre 1390 en 2016. Cette mortalité suit l’évolution de l’espérance de vie qui d’une année sur l’autre passe respectivement de 74,5 à 74 ans pour les hommes et de 78,6, à 77,7 ans pour les femmes. A ce propos, l’ISPF note: « Le nombre de décès en constante augmentation
est attribué à l’augmentation de la population. Le taux de mortalité (rapport entre le nombre de décès et la taille de la population) est constant ; depuis 1984, il oscille entre 4,3 ‰ et 5,7 ‰. Il est de 5,7 ‰ en 2017 et était de 5,1 ‰ en 2016. Avec 29 décès d’enfants de moins d’un an en 2017 et 21 en 2016, la mortalité infantile est dans la moyenne de cette dernière décennie, soit respectivement 7,6 et 5,3 enfants décédés avant leur premier anniversaire pour 1 000 naissances vivantes. Après avoir fortement diminué jusqu’en 2000, la mortalité infantile se stabilise depuis, avec des taux supérieurs à ceux de la France métropolitaine (3,6 décès pour 1 000 naissances en 2017). »

Source: ISPF

 

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