Faits divers en cascade: le Fenua n’est plus un havre de paix

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Qu’on le veuille ou non, la société polynésienne n’est plus à l’abri de drames aussi atroces qu’inquiétants.

En l’espace de vingt-quatre heures, deux faits divers sont venus ternir l’image de nos îles considérées généralement comme relativement paisibles.

A Taravao (presqu’île de Tahiti), tout d’abord, un quadragénaire a donné la mort à sa maman par strangulation. Selon les premières indications recueillies auprès de la famille, l’auteur des faits traversait une période compliquée; il s’en était même confiée à sa soeur. Qu’est ce qui l’a poussé à commettre l’irréparable, d’autant qu’il s’était entièrement investi dans son rôle d’aidant familial, il est encore trop tôt pour le dire.

Puis au collège Henri Hiro (commune de Faa’a) ensuite, un élève a porté un coup de couteau à l’un de ses camarades à la sortie des classes. L’agresseur a été rapidement maitrisé; quant à la victime touchée à l’omoplate, ses jours ne seraient pas en danger mais il a quand même du subir une importante intervention chirurgicale. Là encore, les raisons de cet acte -inédit en Polynésie- sont encore inconnues. Naturellement, une cellule psychologique a été immédiatement mise en place pour venir en aide psychologiquement à celles et ceux qui, de près ou de loin, ont assisté aux évènements.

Hasard du calendrier, en ce lundi 10 octobre, précisons que c’était la journée mondiale de la Santé mentale. Ici comme ailleurs, c’est l’occasion de réaffirmer l’importance d’écouter et d’accompagner les personnes les plus fragiles, en détresse, et qui souffrent en silence. Jeunes, moins jeunes, sans emploi ou socialement bien installés, cette pathologie frappe sans distinction. Sauf que parfois, sans savoir pourquoi, le passage à l’acte fait l’objet des gros titre à la rubrique des faits divers.

Illustration: DR

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