Jean-François Carenco en mission spéciale « agricole » en mai au fenua

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Lors de sa visite, ce mardi à Paris, du stand Polynésien au Salon International de l’Agriculture, Jean-François Carenco, ministre des Outre-mer, a annoncé qu’il se rendrait en mai prochain au Fenua pour une mission centrée sur les dossiers agricoles.

« Le ministre de l’Outre-mer a annoncé, ce matin sur notre stand, sa venue en Polynésie française au mois de mai pour une session spéciale « agricole ». Et pour nous c’est une grande satisfaction car la sécurité alimentaire est un enjeu majeur pour notre fenua » s’est réjoui Steeve Lefoc, qui représente le ministre de l’agriculture Tearii Alpha.

Ce voyage ministériel en Polynésie français est, d’ores et déjà, perçu comme une reconnaissance des efforts entrepris par tout le secteur agricole : « Il est évident que face aux crises sanitaires ou encore à l’inflation des prix, on a besoin de cette résilience alimentaire. Donc c’est vrai que cette visite arrive à point nommé. C’est un indéniable soutien à notre agriculture que le gouvernement Fritch n’a cessé de soutenir depuis des années », a-t-il ajouté.

Le rhum tahitien encore taxé à 100%

Accueilli en matinée par Caroline Tang, déléguée de la Polynésie française et Steeve Lefoc, le ministre des Outre-mer s’est longuement attardé sur les deux stands de Tahiti.

Ainsi, après avoir été couronné et avoir assisté à un superbe spectacle de danse de Tahiti Marquises, sous la houlette de Théo Sulpice, Jean-François Carenco a discuté avec chaque exposant polynésien. S’intéressant aux produits de chacun, qu’il s’agisse de vanille, cosmétique ou encore de rhum.

Il a d’ailleurs paru agréablement surpris par le dynamisme affiché par le syndicat polynésien du rhum, très uni et dont les représentants sur place n’ont pas manqué de l’alerter sur leurs difficultés à exporter, tant leur produit est pénalisé par les taxes : « J’ai soulevé un point majeur à mes yeux, a indiqué Youk Moux de la société Tamure Rhum, à savoir les taxes dont souffrent les Polynésiens. A son arrivée en métropole, notre rhum est considéré comme s’il était un rhum étranger. En clair, on paye 100% de taxes quand nos amis et confrères antillais payent la moitié de ces taxes. Nos prix sont donc exorbitants par rapport à eux. On a donc soulevé ce problème lors de notre échange avec le ministre et demandé son soutien. Il nous a dit que c’était en cours. On verra ».

source: Délégation

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