La Nouvelle-Zélande exemplaire dans la gestion du covid-19

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L’Organisation mondiale de la santé juge même le pays exemplaire pour avoir “éliminé avec succès la transmission dans la population”.

100 jours sans le moindre nouveau cas de transmission de Covid-19. Le bilan de la Nouvelle-Zélande a de quoi faire envie, alors que l’Australie voisine a dû reconfiner plusieurs villes dont Melbourne, que plusieurs pays européens font face à un rebond des cas, et que l’Amérique latine connaît encore un nombre important de contaminations.

La Nouvelle-Zélande a pourtant aussi dû faire face à une reprise de l’épidémie, à moindre échelle toutefois. Mais les autorités ont réussi à contrôler ce rebond des cas, et empêcher leur propagation. Au point que l’OMS a jugé la Nouvelle-Zélande exemplaire pour avoir réussi à avoir “éliminé avec succès la transmission dans la population”, le dernier cas de transmission détecté remonte au 1er mai. Un résultat obtenu grâce notamment à un strict contrôle des frontières.

Isolement et test obligatoire à l’entrée dans le pays

Si le pays reste fermé aux étrangers, les résidents permanents et ceux ayant un proche mourant peuvent de nouveau entrer sur le territoire. À condition toutefois d’être mis à l’isolement durant quatorze jours à leur arrivée, et de subir un test au Covid-19. Objectif : éviter que des malades n’amènent le virus au sein de la population.

C’est cette mesure qui, mal respectée, aurait pu relancer l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Zélande. Le 17 juin, alors que le pays n’a enregistré aucune infection depuis vingt-cinq jours, les autorités annoncent deux nouvelles contaminations. Ce sont deux Britanniques malades du coronavirus, qui ont pu sortir prématurément de l’isolement à la suite d’une erreur. Avant d’être retrouvées, ces deux femmes parcourent en voiture les 650 km qui séparent Auckland de Wellington pour aller rendre visite à un proche sur son lit de mort.

Une erreur qui aurait pu coûter cher

Une erreur qui pourrait entrainer une reprise importante de l’épidémie sur le territoire. Pour contrôler la situation, les autorités retrouvent et testent les 320 personnes avec lesquelles les deux Britanniques ont été en contact. Coup de chance pour les autorités néo-zélandaises, aucun cas de transmission du coronavirus n’a été évoqué suite à cette erreur.

Pour éviter toute nouvelle erreur du même type, l’armée prend le contrôle des frontières. “Je crois que nous avons besoin de la rigueur, de la confiance et de la discipline que l’armée peut fournir”, déclare Jacinda Arden, Première ministre du pays.

De nombreux tests

Ce contrôle strict des frontières est facilité par la situation géographique du pays : la Nouvelle-Zélande n’a pas de frontières terrestres, le pays le plus proche, l’Australie, est à 2 000 km. De quoi faciliter les contrôles des entrées dans le pays, et donc empêcher l’entrée du virus. Autre avantage, la faible densité de population, avec 18 habitants par kilomètre carré, contre 105 habitants par kilomètre carré en France.

À cela s’ajoute une politique de tests volontariste. Alors qu’aucun cas de transmission n’a été enregistré depuis le 1er mai, les tests se poursuivent. “Je souhaite qu’aucun Néo-Zélandais ne pense que la raison pour laquelle on ne voit pas la Covid au sein de notre pays est que l’on ne fait pas assez de tests”, expliquait début juillet le ministre de la Santé, Chris Hipkins. Plus de 2 000 tests sont réalisés chaque jour, pour surveiller la reprise éventuelle de l’épidémie. Au 9 juillet, 424 719 tests avaient été réalisés dans le pays.

Source: Yahoo actualités

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