La phrase du jour: la parole à Michel Monvoisin

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« Finalement, on n’a pas eu besoin des lits picots… » a publiquement reconnu ce week-end le PDG d’Air Tahiti Nui, Michel Monvoisin.

On se souvient, en effet, que face à la persistance de la grève d’une partie du personnel navigant commercial (PNC), la compagnie avait médiatisé l’installation d’environ deux cents lits de camps à l’intérieur même de l’aéroport international Tahiti-Faa’a jusqu’au siège d’ATN.

Un coup de com’, qui n’avait pas impressionné outre mesure les syndicalistes, puisque bon nombre de passagers laissés sur le carreau, avaient trouvé refuge dans les hôtels et AirbNb encore vacants ainsi que chez le personnel non gréviste.

Mais l’heure n’est plus à la mise en scène aujourd’hui ! La compagnie va devoir se remettre au boulot, d’une part, pour redorer son image quelque peu ternie, et surtout pour remettre de la cohésion au sein des équipes. Car selon nos informations, ce ne serait pas la joie parmi les PNC.

Par ailleurs, Michel Monvoisin n’en démord pas: l’offre en sièges d’avion (600 000) est actuellement presque deux fois supérieure au nombre de passagers potentiels (350 000 par an), touristes et résidents confondus. Une inadéquation qui serait préjudiciable aux équilibres financiers d’Air Tahiti Nui, et qui pourrait se traduire à terme par une remise en cause des nouvelles fréquences aériennes accordées sous l’ancienne équipe aux compagnies américaines comme Delta ou Américan airlines.

Enfin, ATN oeuvre au rétablissement de la ligne Papeete-Tokyo, le 30 octobre prochain. Quand bien même le contexte n’est pas des plus favorables… Entre le cours du Yen en baisse et le réceptif polynésien qui révèle toutes ses faiblesses, la compagnie au tiare joue gros dans cette affaire.

Photo: Tourmag

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