Le 5 décembre, l’Education nationale se rebiffe (aussi) en Polynésie

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Trois organisations syndicales (FNEC FP, NEETA FO Polynésie et SPEEP FO) appellent les fonctionnaires d’Etat de l’Education nationale à débrayer le 5 décembre prochain.

Les fonctionnaires polynésiens souhaitent également faire entendre leurs voix dans le cadre du vaste projet de réforme des retraites actuellement en gestation en métropole. Un mouvement à l’échelle nationale qui promet être de grande ampleur dans l’hexagone avec de nombreuses perturbations au niveau des transports…

En Polynésie française, rendez-vous est donné à partir de 8h30 devant le haut-commissariat de la République.

De nombreux établissements scolaires du premier comme du second degré seront fermés. Et pour cause, les fonctionnaires territoriaux de l’Education sont également conviés « à la fête » avec, pour revendications principales, la création de postes d’adjoints d’éducation, l’ouverture d’un concours de recrutement d’adjoints d’éducation dès 2020 ou encore l’augmentation des prime REP+. Précisons que les centrales CSTP-FO, Otahi, SFP et CSIP ont, de leur côté, déposé un préavis.

Dans cette perspective, et par anticipation d’une absence importante d’enseignants grévistes, la fédérations des associations de parents d’élèves de l’enseignement public appelle l’ensemble des maires de Polynésie à prendre toutes les mesures nécessaires et utiles afin de garantir la sécurité des enfants, dans les écoles publiques du premier degré. Et d’expliquer dans un communiqué: « en cas d’insuffisance de personnels, notamment communaux, pour assurer l’encadrement des enfants, la fermeture des écoles doit être envisagée pour prévenir d’éventuels accidents. Nous demandons par ailleurs aux directions des écoles de tenir informés les parents d’éclèves des mesures qui seront prises, de sorte à ce qu’ils prennent leurs dispositions suffisamment à l’avance pour faire garder leur enfant ».

Photo: Yahoo actualités

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