Le nouveau maître du Vatican: Léon XIV

Né à Chicago, dans l’Illinois d’un père d’origine franco-italienne et d’une mère d’origine espagnole, il est ordonné prêtre en 1982, alors qu’il est âgé de 27 ans. Il obtient notamment un doctorat en droit canonique à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin à Rome, rapporte le New York Times.
Une vingtaine d’années en Amérique du Sud
L’homme d’Église a passé une vingtaine d’années en Amérique du Sud comme missionnaire, notamment au Pérou, où il est évêque de Chiclayo. Il a d’ailleurs prononcé quelques mots en espagnol lors de sa première allocution au monde entier.
S’il est assez logiquement hispanophone, Léon XIV parle également italien, mais aussi anglais évidemment. Nommé par François, il est proche de ses idées sur le soutien aux plus démunis et aux migrants.
Proche de François sur de nombreux thèmes
Le pape François, argentin, fait sa rencontre au cours du voyage pontifical au Pérou en janvier 2018. Il le nomme rapidement membre du dicastère pour le Clergé, en juillet 2019, et du dicastère pour les Évêques en novembre 2020. Crée cardinal par François en 2023, il était préfet du dicastère pour les Évêques, chargé de nommer les évêques du monde entier.
Un « évêque n’est pas censé être un prince assis dans son royaume, mais il doit plutôt être humble, proche des personnes qu’il sert, mais aussi marcher et souffrir avec eux », déclarait-il ainsi à Vatican News en octobre 2024. Il devrait ainsi s’inscrire dans la ligne sociale du pape François.
Des divergences sur les questions LGBTQIA+
À noter toutefois que sur la question des personnes LGBTQIA+, il émet davantage de réserves que son prédécesseur. En 2012, il avait ainsi fait part de son inquiétude face à la culture occidentale qui favoriserait « la sympathie pour des croyances et des pratiques contraires à l’Évangile », faisant directement référence « au mode de vie homosexuel ».
Il est également pointé du doigt pour sa mauvaise gestion des affaires d’abus sexuels au Pérou. Selon le New York Times, il est accusé de ne pas avoir soutenu des victimes d’abus sexuels, qui mettaient en cause deux prêtres du diocèse de Chiclayo, dont il avait la responsabilité.
En septembre 2000, Prevost avait en effet permis l’accueil d’un religieux condamné pour abus sexuels sur mineurs dans un prieuré augustinien situé près d’une école primaire. Ce prêtre est écarté de cette résidence, avant d’être « réduit à l’état laïc » selon l’expression consacrée, en 2012, après la découverte de nouvelles affaires le mettant en cause, rapporte Le Figaro.
source: Yahoo actualités