L’endométriose bientôt reconnue en « Longue maladie » ?

Le sujet a été évoqué mardi après-midi à l’assemblée de la Polynésie française et visiblement le gouvernement Brotherson n’y serait pas opposé. Wait and see!
Dans un post publié sur les réseaux sociaux, la représentante non-inscrite du parti A Here Ia Porinetia, Nicole Sanquer, par ailleurs députée, indique qu’elle a fait de ce combat l’une de ses priorités. « Il y a 6 ans je me suis engagée auprès de l’association endopolynésie pour une reconnaissance de cette maladie en longue maladie. L’endométriose touche des centaines de femmes et jeunes filles polynésiennes. Elles souffrent au quotidien, les empêchant d’avoir une vie ou une scolarité normale. Les traitements et les soins sont onéreux. »
Avant d’ajouter: « Hier, dans le cadre de l’examen du projet de loi de pays relative aux longues maladies, le ministre de la santé et le président du Pays se sont engagés à inscrire l’endométriose sur la liste des longues maladies et d’en faciliter la prise en charge. » Un rajout qui aura certainement une incidence pour les finances de la Caisse de prévoyance sociale (CPS), raison pour laquelle le Cesec, lors de l’étude préliminaire du texte, avait émis de sérieuses réserves.
Rappelons à toutes fins utiles que l’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire et chronique fréquente qui touche près de 10 % des femmes en métropole. Elle se caractérise par la présence, hors de la cavité utérine, de tissu semblable à celui de la muqueuse de l’utérus (appelée endomètre). A l’origine de cette maladie, de petits fragments de la muqueuse utérine (endomètre), qui se détachent pendant les règles, pouvant remonter par les trompes de Fallope vers les ovaires jusque dans la cavité utérine, au lieu d’être éliminés par voie vaginale et rejetés à l’extérieur du corps avec les règles.