Les ménages polynésiens ont « le blues »

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C’est en tous cas ce qui ressort de la dernière étude menée par l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) alors que l’économie polynésienne « est au taquet » observait encore, il y a peu, le patron des PME, Christophe Plee.

L’analyse de l’IEOM se fonde sur les résultats d’un questionnaire réalisé par voie téléphonique du 6 au 28 février dernier, en français et ou en tahitien, auprès de 830 foyers représentatifs des Iles du vent.

Il en ressort principalement que l’indicateur de confiance des ménages diminue légèrement au premier trimestre 2023. Tant sur la situation économique du pays que sur celle de l’emploi, les Polynésiens redoutent en effet une dégradation dans les mois à venir. Mais c’est surtout leur propre situation financière qui les inquiète au regard de l’augmentation des prix. Aussi, précise l’institut, « les ménages envisagent toujours de réduire leurs achats importants, à l’exception des voyages ».

Sans surprise, l’IEOM souligne que « les trois quarts des ménages ont perçu une forte hausse des prix des biens et services courants au cours des six derniers mois, proportion comparable au semestre précédent ». Ce qui n’est pas propre à la Polynésie française puisque nous subissons, en grande partie, les effets d’une inflation importée. Un phénomène qui promet encore de durer, au moins jusqu’à la fin de l’année.

Ajoutons enfin que ce « coup de blues » des Polynésiens a été mesuré avant les élections territoriales et que donc, l’arrivée au pouvoir des indépendantistes du Tavini ne rentre pas en ligne de compte. En revanche, cette morosité ambiante n’a certainement pas joué en faveur du gouvernement sortant, quand bien même les principaux indicateur économiques (emploi, BTP, Tourisme) sont au vert. Tout au moins pour l’instant.

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