4 octobre 2024

« L’heure n’est pas à la grève » réplique de son côté A Ti’a i Mua

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Alors qu’un préavis de grève générale a été déposé ce matin par un quarteron de syndicalistes masqués (Galenon, Tiffenat, Legayic et Teriinohorai), la centrale A Ti’a i Mua annonce qu’elle ne s’associera pas au mouvement et explique pourquoi.

Sur la forme, tout d’abord, « la méthode ne convient pas », estime le secrétaire général Jean Marie Yan Tu, regrettant au passage de ne pas avoir été associé aux réunions préparatoires.

Sur le fond maintenant, A Ti’a i Mua se veut plus réaliste ! Alors que notre pays commence à peine de sortir d’une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, « la situation reste fragile », plaide le chef de file de l’organisation, pour qui « salariés et entreprises paient le prix fort ». Raison pour laquelle « l’heure n’est pas à la grève ».

Pour autant, A Ti’a i Mua reconnaît l’existence de nombreux dossiers sociaux dont il convient de débattre en toute urgence comme par exemples, la revalorisation du Smig sur laquelle le président Fritch s’est déjà engagée, la réforme de la gouvernance de la PSG (Protection sociale généralisée à bout de souffle) pour laquelle le CESC -troisième institution du Pays – a déjà rendu son avis très critique, ou encore la réforme (très compliquée) des retraites. Sans parler naturellement de la loi sur l’obligation vaccinale contre laquelle les syndicalistes sont vent debout depuis le début.

Sur tous ces sujets, A Ti’a i Mua plaide pour l’organisation d’une conférence sociale tripartite dans les plus brefs délais. Une manière de désamorcer la crise qui couve…

 

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