« Nous sommes les héritiers d’un long combat pour notre nuna’a maohi »

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C’est la phrase du jour prononcée par la représentante du groupe Tavini huiraatira à l’assemblée de la Polynésie française, Pauline Niva (photo).

Alors que le dossier sur les neufs projets de délibération relatifs à la demande de reconnaissance par l’Etat de titres à finalité professionnelle, préparé en Polynésie française et délivrés par le ministre en charge de la formation professionnelle, ne devait susciter aucun débat – celui-ci ayant été adopté le 13 juillet dernier en plénière – la majorité gouvernementale a cru bon remettre le sujet sur le tapis pour permettre à ses « tirailleurs » d’exprimer leur verve et surtout toute leur rancoeur vis-à-vis de la puissance administrante, à savoir l’Etat français

Pourtant, tout le monde s’accorde à reconnaître depuis bien des années que le CFPA (Centre de formation professionnelle pour adultes) est un outil efficace et que le taux d’insertion des stagiaires est globalement satisfaisant.

Qu’à cela ne tienne, Oscar Temaru, du haut de son perchoir, n’a pu qu’apprécier toutes ces paroles enivrantes, mais complètement déconnectées de la réalité, dont le seul but est de fustiger le passé colonial de notre collectivité et le « triste » sort réservé aux indigènes. Mais comme se plaît à le dire Pauline Niva: « Eux sont au Nord, nous au Sud (…) il est aberrant que les métiers du va’a ou du surf soient enseignés par l’hexagone! (sic) » Avant de vanter les mérites de l’hôpital de Rapa Nui (ndlr: petit îlot placé sous la tutelle du Chili) où cohabitent médecine occidentale et médecine traditionnelle.

Tout ça pour dire que « notre peuple peut rivaliser en compétences! » Ce qui ne fait aucun doute à Tarahoi.

L’intégralité de cette (profonde) intervention est à retrouver sur le site de l’assemblée. Elle vaut le détour !

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