Primaires démocrates américaines: Bloomberg jette l’éponge

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Michael Bloomberg, mis en échec lors du « Super Tuesday », a annoncé mercredi qu’il se retirait des primaires démocrates en vue de l’élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis et a apporté son soutien à Joe Biden.

« Je travaillerai pour en faire le prochain président des Etats-Unis », dit-il dans un communiqué.

L’ex-maire de New York, qui a investi dans sa campagne plus de 500 millions de dollars prélevés sur sa fortune personnelle, avait opté pour une stratégie inédite qui n’a pas pris sur l’électorat démocrate et centriste.

Le milliardaire ne s’était dévoilé que tardivement, fin novembre dernier, et avait choisi de faire l’impasse sur les quatre premières étapes des primaires pour n’entrer en lice qu’à l’occasion du « Super Tuesday », où était en jeu près de 40% du nombre total des délégués qui investiront le candidat du parti lors de la convention de Milwaukee, en juillet prochain.

Mais son tir de barrage de spots publicitaires et le recrutement de milliers de représentants locaux ne lui ont pas permis d’enrayer la dynamique portant Joe Biden, qui occupe sensiblement le même espace politique que lui, ni d’aller contester Bernie Sanders.

Sur les quatorze territoires qui étaient en jeu mardi, il n’est arrivé en tête que dans un seul d’entre eux, les Samoa américaines, le plus petit.

Dans son communiqué, l’ex-maire de New York, qui est âgé de 78 ans, constate qu’« il n’y a plus de voie viable menant à son investiture ».

Avec son retrait, et les difficultés de la sénatrice Elizabeth Warren et de la représentante Tulsi Gabbard, la course à l’investiture démocrate semble désormais devoir se résumer à un duel entre Joe Biden, l’ex-vice-président de Barack Obama, et Bernie Sanders, le sénateur du Vermont.

« Mini Mike Bloomberg vient de quitter la course à la présidence. J’aurais pu lui dire il y a longtemps qu’il n’avait pas les qualités nécessaires, et il aurait économisé un milliard de dollars », a commenté Donald Trump sur son compte Twitter.

« Il va à présent inonder d’argent la campagne de ‘Sleepy Joe’ (ndlr, Joe l’endormi) en espérant sauver la face. Ça ne marchera pas ! », ajoute le président républicain, qui a affublé de surnoms tous ses potentiels adversaires démocrates.

Source: Yahoo actualités

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