Quelle place pour la culture polynésienne au Japon ?

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La vice-présidente du gouvernement, Eliane Tevahitua, a tenu une série de réunions avec différents promoteurs de la culture Mā’ohi au Japon, notamment dans les secteurs du spectacle vivant, de l’artisanat et du ‘ori Tahiti.

Ces entretiens avaient pour but d’évaluer la place de la culture polynésienne au Japon et d’identifier les mesures à prendre pour améliorer sa visibilité et pour faciliter l’accès de produits artisanaux polynésiens manufacturés aux promoteurs et défenseurs de notre culture au Japon (écoles de ‘ori Tahiti, agences évènementielles, organisateurs de spectacles et festival polynésien, etc.).

Elle a successivement reçue Mevina Liufau, cofondateur du groupe Tavake Rereata, accompagné de son directeur artistique, Sonny Shwe, qui organisent dans les grandes villes du Japon des spectacles de ‘ori Tahiti mettant en scène une troupe de plus de deux cents danseuses et danseurs. Ken Fuji etTomomi Okada, dirigeants des sociétés Tahiti Heiva in Japan et de Hula & Tahiti et organisateurs chaque année d’un festival Heiva i Tahiti. Toru Oishi et Michio Eto. M.Oishi est importateur de produits polynésiens au Japon et promoteur de Tahiti Festa depuis plus d’une dizaine d’années.

On dénombre au Japon environ 25 000 pratiquants de ‘ori Tahiti répartis dans plus de trois cents écoles de danses dirigées par des Japonais. Ce réseau couvre l’ensemble de l’archipel nippon. Ces promoteurs souhaitent intensifier leurs échanges avec la Polynésie française dans les secteurs de la culture et du tourisme et se félicitent de la reprise des vols d’Air Tahiti Nui (ATN) entre nos deux pays respectifs. Mais, ils souhaitent surtout développer avec le Pays des partenariats commerciaux leur assurant une pérennité d’approvisionnement en matières premières de base nécessaires à leurs activités et productions artistiques : more, pae’ore, artisanat d’art, décors pour costumes de danses, sculptures sur nacres, etc.

La vice-présidente a confirmé sa volonté de soutenir ces initiatives culturelles, artistiques et commerciales. Une réflexion sera entamée avec le services concernés (Service de l’artisanat, Centre des métiers d’art, Direction de la culture et du patrimoine, etc.) et les associations artisanales pour envisager une restructuration des filières d’approvisionnement plus adaptées aux existences du marché japonais.

communiqué du gouvernement

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