Renault se retire du marché chinois

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Renault lance la Dacia Spring en Europe, alors qu’il arrête la vente de sa soeur jumelle, la K-ZE, en Chine, où les deux sont produites.
Le partenaire Dongfeng ne veut plus les vendre. La marque au losange se retire totalement du premier marché auto mondial cinq ans après le début de la production du premier Koleos. Récit d’un projet mirifique de Carlos Ghosn, qui a échoué.

Renault « a cessé toute commercialisation de voitures sous sa marque en Chine », affirme à Challenges un dirigeant du groupe au losange. Même la Renault K-ZE, la mini-électrique lancée en 2019, est désormais « vendue sous une marque de Dongfeng (Venucia) », l’ex-partenaire local de la firme au losange dans l’ex-Empire du milieu.

Le Français « ne sera plus présent qu’au travers de Jinbei et Huasong », deux labels de véhicules utilitaires chinois, poursuit cette source interne. Le groupe Renault n’avait, il est vrai, vendu en 2020 que 156.300 véhicules en Chine, dont 154.000 Jinbei (y compris quelques Huasong) ! La Chine était pourtant l’un des projets industriels phare de l’époque Ghosn, ex PDG de la firme au losange. Un fiasco.

A la mi-avril 2020, Renault avait annoncé la créée en 2013. Celle-ci « cessera ses activités liées à la marque Renault », indiquait alors le constructeur tricolore dans un communiqué ! Fini l’usine de Wuhan (2.000 personnes) et la production des SUV Kadjar, Koleos et Captur, lequel venait à peine de démarrer. Et ce, cinq ans seulement après que le groupe de Boulogne-Billancourt avait initié la production en série, avec l’aide de . Les objectifs initiaux allaient jusqu’à 600.000 unités annuelles à terme. Las. L’absence totale de notoriété de la marque sur place, une arrivée très tardive sur le marché, des véhicules qui n’apportaient rien par rapport à la pléthore de SUV offerts localement, ont conduit à une impasse.

source: yahoo actualités

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