A moins de douter de la véracité des chiffres communiqués par l’Institut de la statistique (ISPf), la situation n’a jamais été aussi brillante sur le front de l’emploi dans nos îles. En l’espace de cinq ans, le taux de chômage a chuté, de 14,5% à seulement 9%. Explications.

Le travail, c’est la santé…a t-on généralement coutume de dire. Il est également aussi et surtout source de revenus pour profiter des choses courantes de la vie. A condition, bien sûr, de bien vouloir se retrousser les manches tous les matins, quel que soit son domaine d’activité.

Sur la base de l’enquête Emploi réalisée au deuxième trimestre 2022, le gouvernement aux affaires peut légitimement tirer un certain nombre de satisfactions. Grâce, il est vrai, à la reprise fulgurante de certains secteurs comme, par exemple, le Tourisme qui a d’ores et déjà quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise. Ou encore le commerce soutenu par la bonne tenue des chiffres de la consommation intérieure.

La première bonne nouvelle et non des moindres, c’est que le taux de chômage, rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre de personnes actives, a sensiblement diminué au cours des cinq dernières années, passant de 14,5% en 2018 à seulement 9% en 2022. Par rapport à d’autres collectivités ultramarines, le fenua s’en tire beaucoup mieux: 17% de chômage en Guadeloupe, 18% à la Réunion et 8% en métropole.

Dans la même veine, le taux d’emploi, c’est à dire la proportion de personnes disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler (185 800 âgés de 15 à 64 ans), a progressé de deux points à 53,8% contre 51,8% durant la même période.

L’Institut de la statistique nous éclaire, si besoin était, sur les fameux « sans emploi » en distinguant deux catégories: les personnes en recherche au nombre de 10 300 contre 75 500 personnes qui, de leur propre aveu, ne désirent pas travailler pour des motifs qui leur sont propres: manque de motivation, enfants à charge, difficultés de transport etc

Enfin, l’ISPF attire notre attention sur une donnée bien connue, à savoir que celles et ceux qui ont un diplôme élevé (minimum bac et plus) s’en sortent mieux que les autres. En effet, le détenteur du bac a six chances sur dix de trouver un job contre 8 sur 10 pour quelqu’un qui sort de l’enseignement supérieur.

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